mardi 19 juin 2007

Second tour



Les résultats du second tour des législatives 2007 confirment que la voie Marine était la bonne.

Avec 41,65%, Marine a fait mieux que se défendre dans la circonscription d'Hénin-Beaumont, malgré le mur "républicain" qui, dans sa "logique" toujours floue et pavlovienne, n'a pas manqué de faire "barrage" à l'unique candidate du Front National qualifiée au second tour.. ce n'était pourtant pas elle qui devait faire des vagues...

L'héritière Marine est plus que jamais en position de force au sein du mouvement. Son résultat fait voler en éclat les balbutiements de critiques qui se faisaient jour au sein de son propre camp. Gageons que nous n'avons pas fini d'être satisfaits de Marine. Dans cinq ans, le peuple sera de nouveau acculé à la réalité, une fois que Sarkozy se sera empêtré dans son Europe adorée, et que ses effets de manches laisseront de marbre les plus influençables. Cette fois ci, il faudra plus qu'un illusioniste, ou qu'une madame Colgate pour redonner espoir au peuple de France.

Espoir! La flamme ne s'éteint pas. Elle couve, là, dans les âmes, dans les coeurs. Elle parcours le pays. Un souffle, une rumeur. A l'arrivée? Ca ne peut pas être autrement. La victoire!

lundi 11 juin 2007

Législatives 2007, premier tour


On connaissait d'avance les résultats. Rien à redire à ce niveau là. Logique.

Reste que Marine Le Pen pour défendre les couleurs FN. Peut être... Même si ce sera dur. Après 25% au premier tour, et à la vue des autres résultats de la circonscription de Hénin-Beaumont, disons que passer la barre des 30% serait bien, et passer celle des 40% serait très bien. Surtout après que l'innénarable Copé ait affirmé que l'UMP (non qualifié) ne la soutiendrait pas. Rapellons pour mémoire la cinglante répartie de Marine lors d'un débat télévisé face à ce même Copé, qui faisait preuve d'un manque de civisme effrayant..
"-M. Copé vous avez fait l'ENA?
-...Euh.. Oui.
-Ca ne m'étonne pas.
-..."

Il faisait presque pitié ce jour là. Espérons que les électeurs ne se montreront pas aussi bêtes que celui qui se prend pour leur berger.

Bravo Marine, on est derrière toi!

mercredi 9 mai 2007

53%



Net et sans appel. Nicolas Sarkozy est élu président de la République par plus de 19 millions d'électeurs. Score large, dû sans doute tant aux moyens engagés qu'à la nullité de l'autre candidate.


D'emblée, des incidents, déclenchés plus par les gauchistes que par les banlieusards, sont signalés dans les grandes villes de France. Pas de quoi engendrer une nouvelle saison d'émeute. Certains démontrent encore une fois leurs grands talents de "démocrates". Ainsi, les gauchistes de la fac de Paris 1, j'ai nommé Tolbiac, se sont mis en "grève avec blocage". en clair, le siège de la fac. Tout ça pour protester de l'élection de Sarkozy.

La loi des urnes? Le suffrage universel? L'avis du peuple? Peu importe! Ils sont sans doute mal informés. Rien de tel que de bruler quelques voitures, de pourrir un maximum les établissements et les rues des grandes villes. Si celà peu ramener dans le droit chemin les brebis Sarkozystes... Tristes coutumes, triste pays.. Bien sur, rien ne sera fait. Comment veux-t on que la loi sorte de la rue?


Ceux qui nous promettaient les plus grandes violences, les plus grands troubles, en sont en fait les auteurs. Cela explique qu'ils étaient très bien informés. Je ne reviendrai pas sur les propos irresponsables et provocateurs, une ultime gaffe de campagne de Segolène la championne, qui tentait de brandir le sceptre de tous les malheurs, en cas de défaite, à défaut de proposer quelque chose.


Ce fut une campagne terne, de bas niveau, souvent frustrante. Sarkozy en a triomphé, et à même livré dans la foulée un discours "intéressant", une fois n'est pas coutume. Difficile d'imaginer qu'il n'aura pas une large majorité après les législatives.


Aussi est il maintenant tenu d'appliquer ses promesses. Nous seront là pour voir. Un applomb concretisé par des députés frontistes ne se refuserait pas, mais le mode de scrutin inique nous condamne à l'avance. Peu importe! Il faut que le score soit haut! Le poids sera un chiffre!

vendredi 4 mai 2007

Mon choix


On voit mal maintenant ce qui pourrait empêcher Nicolas Sarkozy d'accéder à l'Elysée. Le débat télévisé, qui devait être la dernière chance de Segolène Royal, s'est soldé par un fiasco total. J'ai noté tout au long du débat les points marqués par les réponses de Sarkozy, et les points perdus le plus souvant par Royal elle même. Sarkozy en fond de cours, renvoyait tranquillement les balles, sans chercher le coup gagnant. Il a eu la décence de ne pas rentrer dans le jeu des petites questions précises, c'est à son crédit. Segolène a commis énormément de fautes directes, et a fait preuve, à la façon d"un McEnroe, d'une mauvaise fois évidente à plusieurs reprises. Elle a cassé sa raquette, de rage, et s'est elle même disqualifiée, tant par son côté "actrice" que par sa ridicule prestation. Pouvait il en être autrement avec un tel programme? N'en déplaise au PS et aux analystes, Sarkozy à scellé sa victoire le 2 mai au soir.


Je m'en réjouis. J'aurais, bien sur, préféré Le Pen, pour tout un tas de raison.

Mais, entre Royal et Sarkozy, il faut que Sarkozy gagne. Il n'est ici pas question d'atlantisme ou de quoi que ce soit, mais de la survie pure et simple de la nation. Sarkozy est loin d'être parfait, certes. Mais à mes yeux, il apparait crédible sur certains points. Comme la relance de la croissance, du travail, et la remise au centre des esprits de l'identité nationale. Ce n'est pas parfait, de loin, mais c'est déjà un grand pas, qui n'a plus été fait depuis De Gaulle. Je suis donc en désacord sur ce point avec Jean Marie Le Pen. Il faut voter, et pour Sarkozy. Segolène Royal, aux idées dangereuses, décallées, absurdes, irrélles, qui représente à mes yeux la mort de la France, a prouvé récemment l'étendue du désert que constituerait son élection. J'entend certains frontistes tentés par ce choix. Chacun est libre. Chacun fait ce que bon lui semble, je ne fais qu'apporter mon point de vue. Je pense que, pour ne pas tomber plus bas, il faut voter Sarkozy. C'est le moins pire, de loin.


De plus, Sarkozy ne doit pas oublier, qu'il devra sa victoire (aux deux tours), à une bonne partie de l'électorat frontiste, qu'il a su récuperer (il faut le reconnaitre). Il devra donc se conformer à ses choix. Nous serons les témoins de son action. Il a tout intérêt à réaliser les mesures phares promises. Si il échoue, nous n'aurons plus qu'à le renvoyer à ses chères études dans 5 ans, et plus rien n'empêchera le Front national de passer. Segolène Royal est, je le répête, une catastrophe à tous les égards. Son éviction résulterait en plus de l'implosion d'une gauche moribonde en général, et du parti socialiste en particulier. Royal, c'est la dictature des partenaires sociaux, c'est l'assistanat, la catastrophe économique, etc.
Je pense sincèrement que Sarkozy pourrait accomplir quelques réformes (bien sur, pas assez) nécessaires à la France. C'est un choix par défaut, mais un choix quand même.
Evidemment, je reste un fidèle du Front, et ce, dès les législatives. Je suis partisan de l'union patriotique totale. Ne tombons pas dans le piège de la rupture et de la critique interne.


Je voterai donc sans hésiter Nicolas Sarkozy.

lundi 30 avril 2007

Ne baissons pas les armes, citoyens


Saint- Cloud, le 24 avril 2007


Chers amis, Chers camarades,

Nous venons de mener ensemble une rude bataille. Elle a duré pour nous plus d'un an, au cours duquel nous avons multiplié les meetings, les conférences de presse, les banquets patriotiques, sans parler des multiples actions de terrain de nos cadres et militants.

Une grande partie de nos efforts a dû être consacrée à la recherche des parrainages, plus difficile cette fois que jamais.

Nous étions dans l'espoir d'un beau succès, tant fondé sur les sondages que sur l'accueil chaleureux qui nous était réservé par nos compatriotes, dans les réunions, les rues ou les marchés.

Plus grande a été la déception quand, croyant pouvoir prétendre à concourir pour le second tour, comme en 2002, nous avons été placés en quatrième position, perdant près d'un million de voix sur les 4,8 millions de 2002.

Comme d'habitude, à l'extérieur, mais même parfois dans nos rangs, venant d'ailleurs toujours, des paresseux et des incapables, terreau habituel de l'aigreur, on a entendu quelques critiques : " On aurait quitté les fondamentaux du Front", prétendent les uns, qui n'ont sans doute même pas suivi notre campagne, ni à la télévision, ni sur les radios, ni sur notre site www.lepen2007.fr, pourtant fréquenté chaque jour par plus de cent mille internautes. "On a été trop à gauche", affirment certains stratèges en chambre. Pour les autres, "on a été trop à droite" ; bref, les petits coassements habituels de grenouilles.

Il convient d'être clair. D'abord, le responsable de la campagne c'était moi, Jean-Marie Le Pen, assisté par le pôle stratégique de Marine qui, avec son équipe, s'est dépensée sans compter, et Bruno Gollnisch pour l'exécution, qui avait en outre la responsabilité des élections législatives à venir. Nous avons mené la campagne exactement sur les valeurs, les slogans et le programme du Front national, adapté par les vingt CAP (Comités d'action présidentielle), placés sous la direction de Thibault de La Tocnaye.

Des porte-paroles de talent nous ont représentés à la télévision et à la radio : Marine, Louis Aliot , Jean-François Touzé, Olivier Martinelli, Jean-Claude Martinez, Thibault de La Tocnaye, Martine Lehideux, Roger Holeindre, Martial Bild, etc.

Et pourtant, malgré ce que j'estime avoir été une de nos plus belles campagnes, nous n'avons pas atteint le but que nous nous étions fixé. Il faut pour gagner les batailles suivantes étudier les raisons de cet insuccès, relatif et de cette déperdition de voix par rapport à l'élection présidentielle de 2002.

Dans le même temps, le Parti communiste est tombé au-dessous de 2%, Bové est renvoyé au Larzac avec 1%, les Verts sont réduits en purée, le matamore vendéen récolte 2,2 % la moitié de ce qu'il avait fait en 1995. Son lieutenant, le félon Bompard , n'a pu lui apporter que 5 % à Orange, ville dont il est pourtant maire.

D'abord, en 2002, nous étions contre deux candidats de gauche, Jospin, le Premier ministre socialiste, et Chirac, l'homme qui avait, en trahissant ses électeurs, fait élire Mitterrand en 1981 et Jospin en 1997.En 2007, nous avions en face de nous, deux candidats de droite, très dynamiques, soutenus activement par les médias, se prétendant, comme d'ailleurs, Madame Royal, contestataires du Système que nous n'avons cessé de dénoncer depuis des années.

Nicolas Sarkozy, fort de moyens considérables et d'une énorme organisation, a réalisé un véritable holdup sur une certaine partie de nos électeurs, en leur faisant croire que, lui, allait pouvoir mettre en œuvre le programme que nous défendons ensemble depuis tant d'années. Et certains l'ont cru, qui d'une part avaient peur d'une victoire de la gauche sur Le Pen au second tour et, de l'autre, avaient oublié les actes de Sarkozy, ministre depuis cinq ans et politicien RPR depuis trente ans.

Pour les mêmes raisons, certains qui n'aiment pas Sarkozy se sont portés sur l'autre européiste : Bayrou.Paradoxalement vainqueurs sur le terrain idéologique, nous avons provisoirement perdu sur le terrain électoral. Il n'est pas besoin d'aller plus loin. Les électeurs français ont été victimes d'une escroquerie. Alors qu'ils contestaient l'actuelle construction européenne, l'immigration, le chômage, l'insécurité, la dette publique etc. ils ont fait confiance à leurs propres ennemis. Ils ne vont par tarder à s'en mordre les doigts.

C'est pourquoi, nous pouvons garder le grand espoir d'une proche revanche. C'est nous qui avons fait les bonnes analyses, c'est nous qui avons vu juste, c'est nous, et nous seulement, qui avons un programme de salut public, capable de sauver la France et les Français. Alors au travail !Dans deux mois, nous pouvons prendre cette revanche aux élections législatives. Nous le devons !

Je compte sur vous, d'abord pour participer à notre grande fête annuelle du 1er Mai, celle de Jeanne d'Arc et du travail. Je donnerai le mot d'ordre et ouvrirai la campagne législative. La vie commence toujours demain !

Je serai comme hier, à votre tête, au service de notre Patrie. Vous pouvez compter sur moi. Comme j'ai toujours pu compter sur vous et votre dévouement. Merci du fond du cœur.


Vive la Vie, Vive la Victoire, Vive la France !


Jean-Marie Le Pen

lundi 23 avril 2007

Belle réaction de Le Pen


Françaises, Français, Mes chers compatriotes,
Si les résultats du 1er tour de l'élection présidentielle se confirment, il apparaît que le corps électoral a préféré l'apparence du changement au changement réel.
Ce sont en effet les deux candidats pré-sélectionnés par les medias et les instituts de sondage qui participeront au second tour.
Je tiens à remercier l'ensemble des électeurs qui se sont portés sur mon nom, toutes celles et tous ceux qui ont eu la lucidité de voter pour le candidat du redressement national, l'ensemble des militants qui ont appuyé ma campagne et à leur dire la fierté que j'ai d'avoir porté nos couleurs.
De surcroît, nous avons gagné la bataille des idées : la nation et le patriotisme, l'immigration et l'insécurité ont été mis au coeur de cette campagne par mes adversaires, qui, hier encore, écartaient ces notions avec une moue dégoutée.
Cette victoire idéologique est un acquis irréversible du Front national, dont je me félicite.En revanche, je suis beaucoup plus inquiet pour l'avenir de notre pays.
Je crains en effet que les Français n'aient été abusés, et je leur prédis, avec tristesse, des lendemains qui déchantent.
Ceux qui se sont emparés des idées du Front national ne l'ont fait que pour nous empêcher de mettre en application les véritables solutions à tous les problèmes dramatiques qui menacent l'équilibre et la prospérité de la France contemporaine.
Pour nous, le combat au service de notre pays et de nos compatriotes continue donc, parce que la seule façon de peser pour faire appliquer la politique nationale que les Français appellent de leurs voeux, c'est de faire élire des Députés Front National à l'Assemblée nationale.
Dans cette perspective, j'appelle tous nos concitoyens à se mobiliser massivement en faveur des candidats du Front National pour les élections législatives des 10 et 17 juin prochains, et, dès avant, je leur donne rendez-vous pour notre grande et traditionnelle manifestation du 1er mai à Paris, en hommage à Jeanne d'Arc, symbole éternel du patriotisme français.C’est à cette occasion que je ferai connaître notre mot d’ordre pour le second tour.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort! Et le Front ne mourra jamais! Ne nous désunissons pas, gardons espoir!

Sarko et Sego sont toujours sur le bateau


Inscrits : 43.651.588
Votants : 36.928.728
Abstentions : 15,40%


Nicolas Sarkozy 11.323.704 31,11%

Ségolène Royal 9.402.841 25,84%
Francois Bayrou 6.750.019 18,55%
Jean-Marie Le Pen 3.824.299 10,51%

Olivier Besancenot 1.494.391 4,11%
Philippe de Villiers 815.781 2,24%
Marie-George Buffet 705.456 1,94%
Dominique Voynet 570.246 1,57%
Arlette Laguiller 486.467 1,34%
José Bové 479.114 1,32%
Frédéric Nihous 420.097 1,15%
Gérard Schivardi 123.242 0,34%



Déception. Il ne fallait pas regarder la télé hier soir. Entre les imbéciles heureux, comme tous les journalistes, Bayrou, De Villiers et les socialistes... Sans parler des journalistes étrangers, qui semblent ne jamais rien comprendre, il y avait de quoi perdre son calme. Tous joyeux, tous à la fête, le train train habituel, la valse des pourris, le système dans toute sa splendeur, heureux et grandi. Triomphe sur l'abstention, sur les extrêmes.. Laissez moi rire!

Le Pen est en recul d'un million de voix par rapport à 2002. Sarkozy a réussi à lui prendre beaucoup. Ne vous réjouissez pas trop vite, les idées sont toujours là, les électeurs aussi. Seulement peut être les gens sont ils trop idiots. On peut les berner si facilement que c'en est déconcertant. Demander du changement et donner du Sarko-Sego, demander du Le Pen et donner du Sarko, c'est faire preuve de bêtise. Les français ont choisi l'Europe, et l'atlantisme. Peut être sans même s'en rendre compte. Les lendemains seront assurément difficiles. Et 9 millions de français ont choisi Sego... Pauvre France! Plus dure sera la chute. Je pense que Sarkozy sera élu président. Il aura alors intérêt de ne pas oublier à qui il doit sa place. Et si les résultats ne sont pas au rendez vous (ce dont je doute fort), il n'y aura plus qu'un choix crédible. Quelle perte de temps! Un jour, tous comprendront. Il faut espérer qu'il ne sera pas trop tard.

Une bataille est perdue. Peut être pas la guerre. Il ne faut pas baisser les bras. Le bloc national est toujours là.

samedi 21 avril 2007

Bon vote, citoyens!


L'article 10 du décret du 8 mars 2001, pris sur le fondement de la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel, dispose que : « La campagne prend fin la veille du scrutin à zéro heure ».

Il s'ensuit que sont interdits tant la veille que le jour du scrutin :

- Toute propagande officielle (émissions radiotélévisées…) ; - Toute distribution de tracts (l'article L. 49 du code électoral prévoyant déjà cette interdiction le jour du scrutin) ;

- Toute réunion électorale ;

- Tout envoi au public, par voie électronique, d'un message ayant le caractère de propagande électorale (comme le prévoit expressément l'article L. 49 du code électoral : Il est interdit de distribuer ou faire distribuer, le jour du scrutin, des bulletins, circulaires et autres documents . A partir de la veille du scrutin à zéro heure , il est interdit de diffuser ou de faire diffuser par tout moyen de communication audiovisuelle tout message ayant le caractère de propagande électorale.

- Toute modification des sites Internet des candidat (même s'ils peuvent rester en ligne). S'agissant des sondages ayant un rapport direct ou indirect avec l'élection présidentielle, leur publication, leur diffusion et leur commentaire sont également interdits la veille du scrutin et le jour du scrutin, jusqu'à la clôture du dernier bureau de vote, par l'article 11 de la loi n° 77-808 du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d'opinion.



Je respecterai la loi française. Je ne relaierai pas les résultats "officieux" avant l'heure h. Vous savez pour qui je voterai demain, j'espère que vous en ferez tous autant. Le pouvoir est entre vos mains. Faites en bon usage. Vous serez seuls à faire votre choix, personne ne pourra vous enlever cela. Bonne chance à tous.



Alea Jacta Est

mercredi 18 avril 2007

Videos


(Le dessin est du talentueux Konk)

Les vidéos pleuvent, en cette dernière ligne droite électorale.
Je vous aiguille sur certaines, si n'avez pas la chance de les avoir déjà vues.

L'incontournable:

(Rammstein -Mein herz brennt- en mix)

Sur le site du FN, les clips de campagne:


Et sur le site d'Alain Soral, de nombreuses et remarquables vidéos:

(Ma préférée, celle (datée du 16/04) avec Combichrist et la parodie de Sarkozy au milieu. L'intervention d'Alliot est excellente)

mercredi 11 avril 2007

Fier d'être Français


La souris dansait. Ca c'était avant que le chat n'intervienne.

Ces derniers jours, le petit Sarkozy ressemblait férocement à une souris, fuyant devant les coups de griffes du chat Le Pen.

Il n'en a pas fallu beaucoup. Une petite promenade à Argenteuil, puis quelques phrases...

..Qui font mal. Malmené qu'il est, le Sarkozy, sans doute plus qu'il ne l'a jamais été dans cette campagne. Après la désillusion de ne pas parvenir à voler les voix de le Pen, les mots lui ont fait mal, c'est une évidence.

Deux attaques en règle. La souris Sarkozy n'a pas répondu à la première, elle a baffouillé quelque chose d'inaudible suite à la seconde.

Et ses amis? Et les autres? "Indigne!" Hurlent ils tous à l'unisson.

Mais quoi? Qu'est ce qui est indigne?

Se déclarer "fière de ne pas avoir une goutte de sang français dans les veines" (Cecilia Sarkozy, dans Libération) alors que l'on aspire à devenir la première dame de France?

Ou bien se déclarer "fier d'être un candidat issu de l'immigration" (Pas très régulière, cher N. Sarkozy) tout en prétendant être élu président de la République Française?

Non! Bien sur!

Ce qui choque, ce qui indigne aujourd'hui, c'est qu'un candidat à l'élection majeure française se déclare fier, tout simplement, fier d'être français.

Révoltant, n'est ce pas?

Peu importe, citoyens, le prédateur est de retour! C'est le moment de montrer les crocs. Vous aussi, citoyens, vous avez le pouvoir de faire mal! Votez!


mardi 10 avril 2007

Le vrai débat


Sur le site www.levraidebat.com, une contribution d'un internaute censurée par Agora Vox:


"2007 ne sera pas une élection présidentielle comme les autres, dans le sens où pour la première fois l’affiche du second tour en constituera le véritable enjeu, bien plus que le nom du futur chef de l’Etat. Pour quelle raison ? Tout simplement parce que nous savons déjà que le prochain président sera soit Nicolas Sarkozy, soit Ségolène Royal, et, dans son for intérieur, chacun sait bien que globalement la même politique sera menée, que l’un ou l’autre soit élu. 25 ans d’alternance UMP/PS sans vrai changement de ligne idéologique nous amènent à ce constat de bon sens.
Dès lors, où se situe le vrai enjeu de cette élection ? Dans l’affiche du second tour. Parce que l’élection de Nicolas Sarkozy ou de Ségolène Royal à l’issue d’un second tour Royal/Sarkozy n’a absolument pas la même portée que l’élection de l’un des deux à l’issue d’un autre second tour, plus atypique.
Imaginons en effet un instant que les Français confirment les sondages actuels en portant au second tour le candidat de l’UMP contre la candidate du PS. Au soir du 22 avril, quels seraient les commentaires de nos dirigeants et des analystes politiques « autorisés » ? Que la France, enfin !…, s’est « normalisée », qu’elle est « entrée dans le rang des démocraties libérales européennes », « dans lesquelles s’opposent un centre gauche à un centre droit », que le bipartisme s’est enfin imposé, que les Français, finalement, ne sont pas si mécontents du système dans lequel ils vivent, la preuve…Que la petite crise de « mauvaise humeur » que le pays a traversé de 2002 à 2006, en passant par les régionales de 2004, le NON fracassant du 29 mai 2005, les banlieues et le CPE, est derrière nous, enfin !…

On imagine déjà la jubilation des grands médias, de nos éditorialistes, des dirigeants des grands partis. On imagine aussi aisément comment tous ceux-là se presseraient de revenir sur le NON à la Constitution européenne en arguant du fait que les Français ont voté pour 2 représentants du OUI, et qu’il faut donc en tirer les conséquences qui s’imposent…Bref, le Système, tel que chacun l’imagine intuitivement et peut facilement se le représenter en allumant sa télévision, en ouvrant son journal ou en écoutant sa radio, serait aux anges, ragaillardi par ce blanc-seing donné par un peuple enfin « raisonnable »…Dans ce contexte, les problèmes de fond de notre pays, pourtant intacts, seraient masqués, un certain temps au moins, et rien ne pousserait le nouveau ou la nouvelle présidente à s’y attaquer avec détermination. En effet, y-a-t-il vraiment le feu à la maison quand un pays reconduit au pouvoir les 2 partis qui le gouvernent depuis 25 ans ? Non, bien sûr !

Est-ce bien ce scénario que nous souhaitons écrire ? A-t-on envie de subir la jubilation d’un Système qui n’hésita pas à cracher sur le peuple souverain quand il osa lui dire NON un certain 29 mai ? Prendra-t-on le risque de voir les problèmes du pays mis à l’arrière plan sous prétexte de second tour serein, qui ne révélerait aucun malaise, et qui au contraire tendrait à faire croire que nous sommes satisfaits de notre sort et de la manière dont les 2 partis majoritaires gèrent la France depuis des années ?…
Partant de ces considérations, je n’hésite pas à l’écrire clairement : il faut à tout prix éviter ce scénario cauchemardesque, et tout faire pour échapper au second tour du désespoir Royal/Sarkozy ! Notre pays est en crise profonde, la misère gagne du terrain, le pessimisme est immense. Nous n’avons vraiment pas besoin de donner une occasion au Système qui nous gouverne depuis des années de faire de l’autosatisfaction et de se détourner de problèmes pourtant bien réels. Il est nettement préférable de les révéler au grand jour en refusant ce qu’on tente de nous imposer dans toutes les rédactions, dans tous les bureaux bruxellois, dans toutes les officines proches de l’UMP et du PS.
Au risque assumé de choquer certains, et après mûre réflexion, je l’affirme : utiliser le vote Le Pen pour casser le scénario Royal/Sarkozy constitue sûrement la solution la plus efficace, et semble avoir déjà été comprise par nombre d’électeurs qui n’ont jusqu’ici jamais voté pour le candidat du Front National. Séduits par la nouvelle tonalité républicaine du discours lepéniste et poussés par la nécessité bien comprise de répondre efficacement au véritable et unique enjeu de cette élection présidentielle, l’affiche du second tour, ils s’apprêtent à unir leurs forces pour faire vivre l’espoir et éviter que le cercueil libéral ne se referme sur nous le 22 avril, comme nous avons déjà su l’éviter le 29 mai 2005. J’ai récemment décidé de les rejoindre, rompant avec 20 ans de discours médiatique qui au plus profond de moi-même m’interdisaient jusqu’ici de franchir le Rubicon. L’enjeu est trop grave, la cause trop importante, j’espère que beaucoup comprendront cette analyse et suivront la même démarche."
Benjamin, Chaumont (52).


Cet éclairé n'avait pas prévu l'artifice Bayrou et sa "montée" montée de toutes pièces. Sorte de substitution au vrai débat, avatar d'un match "démocrate" à suspens pour faire oublier Le Pen, la vraie bête noire du système. C'est raté. Bayrou est démasqué, il est des leurs.

Lisez bien ces lignes, convaincus ou non, c'est très important. Voilà ce qu'on pense lorsque l'on réfléchit. Sortez de l'obscurantisme! Il n'y a pas et il n'y aura pas de vrai débat, c'est une évidence. Citoyens, c'est à vous, et à vous seuls, qu'il incombe de trouver la lumière et de sauver la patrie en danger!

Objectivité


Encore un fantastique exemple de malhoneteté "journalistique". Pascale Clark, qui souhaitait sans doute renforcer sa place dans le petit monde très fermé de la médiacratie du système, a été un modèle pour les futurs journalistes anti Le Pen. L'interview, ou le lynchage, dans lequel elle va jusqu'à se demander pourquoi il est encore vivant (classe!), dépasse et repousse les frontières du "traitement spécial et républicain" infligé au leader du FN.


Dans sa petite tête, elle ne comprend pas que Le Pen la remercie chaudement. Plus personne ne pourra dire que le traitement de Le Pen est le même que celui des autres candidats. Et en parcourant les forums et réactions diverses, on s'aperçoit que personne ne l'approuve, bien au contraire. Pour elle, ce n'est pas grave, elle a fait son sale travail, et en tire quelque bonne conscience. Elle se sent même surement grandie. Quelle perversité de l'esprit! Elle se voit en chevalière de l'ordre juste, cette fan de Segolène. Elle est dans son petit monde très fermé, ce microcosme artificiel ou l'on ne peut rire absolument de rien, ou les tabous et les aigris règnent, et ou l'on glorifie les "courageux" qui "tapent" Le Pen.


D'avance nous vous remercions, madame Clark. Nous allons bien rire. Après tout, vous n'êtes qu'une fan de Segolène, on ne pouvait donc rien espérer de mieux.


On l'imagine bien, après l'émission, avec ses assistants, recevant, encore toute excitée, les compliments des lèches-culs, prête à foncer dans les soirées mondaines, l'air de rien, attendant juste le verre de champ à la main, qu'on la remarque, et que ses pairs la félicite. Et elle de répondre, modestement,"c'était normal, je n'ai fait que mon devoir". Entre flics de la pensée..


La meilleure des vengeances serait un bon retour de baton le 22 avril. Le simple fait d'imaginer sa tête décomposée à la vue des résultats serait la plus douce des justices.. Il n'y a pas qu'à Reims qu'on sabrera le Champagne. Enfin, ce n'est qu'une malheureuse bobo, fille de bobo, qui a grandie frustrée dans l'univers paralèle de la médiacratie, qui a travaillée avec Fogiel et consorts.. Et qui veut refaire un monde qui n'est pas le sien. Ayons pitié. Elle n'officie qu'en voix off? Ouf!


C'était l'émission En Aparte (sur Canal+, la chaîne inique en son genre), la video est sur le site d'Alain Soral. Assurément, l'Histoire ne pourra pas occulter cette dérive des informateurs devenus falsificateurs et procureurs.

Fascisme en France? Oui bien sur.

Ou ça? Regardez dans le miroir madame Clark.



vendredi 6 avril 2007

Pendant ce temps là..

Le Pen monte tranquillement, pendant ce temps là, dans son dos, la valse des pourris continue..

Qui d'Eric Besson ou d'Azouz Begag sera la brebis la plus galeuse? Qui vomira le plus d'immondices sur son ancien proche devenu"candidat"? Des pourris archi-pourris en pleine ripoublique, pas de quoi s'émouvoir..
Mais il faut reconnaître que la situation à un côté comique.
La campagne n'avait déjà pas le niveau, cela ne va pas s'arranger. Une campagne poubelle, ordurière. On tente à tout prix de masquer au peuple l'échec criant du système sur tous les points, et ce par des livres assassins, par des petites phrases, par une querelle de préséance entre gens bien élevés, pantins agités ridicules, vides de sens.
Tous aux abois, affolés par une situation qui leur échappe déjà, tous déboussolés, perdus. Les pions du système, qui tentent de se mettre à l'abri (et démontrent que leurs choix ne sont du qu'au hasard des vents), révèlent leur vraie nature.. Les masques tombent. Les têtes vont suivre. et à la fin..

"Si il n'en reste qu'un, il sera celui là!"

La vérité


Encore et toujours la désinformation. Voilà ce qu'on pouvait lire dans le "journal du dimanche au quotidien":


"Sciences Po manifeste contre Le Pen.
A l'arrivée du président du Front national à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris pour un forum sur les femmes, des dizaines d'étudiants ont crié "Le Pen facho", "Le Pen raciste". Selon un témoin, une centaine de jeunes auraient freudonné (sic) des slogans anti-Le Pen à l'extérieur du bâtiment pendant que d'autres mettaient des coups de pied dans sa voiture. La raison : avant de répondre aux questions des femmes réunies par le magazine Elle, Jean-Marie Le Pen a déclaré qu'il y avait plus de gens polis et éduqués dans les cités de banlieues qu'à Sciences Po. Peu d'incidents avaient été signalés auparavant dans la campagne du président du Front national."


Donc le titre est déjà révélateur. Tout Science Po? Non bien sur. En réalité, il s'agissait "de dizaines" de manifestants (même pas 100). Et les "jeunes" qui "freudonnaient" ont été provoqués par Le Pen. Et bien non, si Le Pen a déclaré fort justement que dans les cités on était mieux élevé qu'à Sciences Po, c'est bien sur suite à cet accueil, et non pas l'inverse. Et qui a dit que Segolène Royal avait été chahutée elle aussi? Ce fut pourtant bien le cas!


Le lendemain, vendredi saint, lui donnera d'ailleurs raison, puisqu'il reçu à Argenteuil un bon accueil. (vous vous souvenez, là ou Sarkozy parlait de "racailles", et ou il n'ose plus mettre les pieds depuis). Certains affirmaient que Le Pen serait "taillé en pièce" par les jeunes du quartier (un peu comme Dieudonné devait être taillé en pièce à la fête des BBR..). Et là les médias ne savent que dire pour se remonter le moral... On peut lire, dans leurs torchons (petite désinformation entre amis) que dans le public, une personne a dit: "rentrez chez vous!". Elle est bien sur citée! Et ces femmes voilées qui applaudissent? Et ces jeunes avec qui il a pu discuter calmement? Y a t il eu attaque? Insulte? Jet de pierres? NON!

CQFD encore une fois. Les mythes tombent.

A signaler un épisode croustillant lors du question réponse à Science Po.
Le Pen parle aux femmes: "-Vous souffrez d'un handicap social.."
(Chose que TOUS les candidats disent)
Mais lui, c'est Le Pen, donc, c'est forcément mauvais. Réflexe pavlovien immédiat de quelques gogo, qui prouvent qu'ils n'ont rien comprit:

"-Bouuuuh!" (diffusé sur France Info)

Réponse de Le Pen:

"-Bande d'imbéciles! Vous ne savez que huer! C'est tout ce qu'on vous apprend à Science Po? Eh bien merci!"

Il a également affirmé que la parité (scandaleuse inégalité, utopie dangereuse, au même titre que la discrimination positive) ne se ferait "surement pas" dans son gouvernement. Les meilleurs auront les postes, donc. Logique. Pas pour le monde des médias du système..

Dans la dernière ligne droite, gageons que le peuple y verra clair, malgré l'obscurantisme médiacratique et ne s'y trompera pas le 22 avril. Le peuple, lui, sait. Et c'est lui qui vote. Et sil les médias informaient plutot que déformaient? Le Pen serait à combien déjà?

jeudi 5 avril 2007

Alain Soral vs "Démocratie", encore..

Communiqué vu sur AlainSoral.com:

"Toujours les mêmes procédés. Une assistante me confirme l'émission la veille, elle est même annoncée à l'antenne. Le soir je reçois le texto suivant : "Je suis contraint d'annuler le débat sur i télé. Report sans doute semaine prochaine. Désolé, à très vite. Jean-Jérôme Bertolus". Et ce matin c'est Claude Askolovitch - autant dire un comparse - qui fait semblant de porter la contradiction à Alain Krivine. Est-il besoin d'ajouter un commentaire ?

Il serait moral que tout ça se paye dans les urnes le 22 avril...

AS."

Maintenant vous savez.
Pauvres naïfs que nous étions. On s'en réjouissait à l'avance de ce débat. Soral est une telle arme. Besancenot n'en a pas voulu, Krivine n'en veut pas davantage, et la télévision est complice de cet énième déni de démocratie.
Alors peut être y a t il encore un espoir?

Pour ceux qui y croient encore, rendez vous sur "Youtube.com", tapez "désinformation" et regardez par vous même, les exemples ne manquent pas. Il y a plus subtil encore, plus pernicieux (l'accident imaginaire de la fille de Le Pen juste avant le grand direct) La télévision française et ses méthodes, c'est ça. La démocratie à la française, c'est ça. Et encore, ce que vous voyez n'est que la petite partie visible de l'iceberg.

Le Pen, humour, politique et diktat


Le PS a récemment "regretté" que le jury du prix "Press club, humour et politique" ait retenu dans sa présélection Jean-Marie Le Pen.

A la question: "Si vous êtes élu Président, quel sera votre premier voyage à l'étranger?"
Le Pen avait répondu :"Montfermeil".

"Cette phrase, stigmatisant les habitants de Montfermeil et confinant au racisme, relève d'un humour particulièrement douteux", proteste dans un communiqué le secrétaire national à l'Egalité, Faouzi Lamdaoui. Le Parti socialiste "regrette le choix" du jury "de cautionner ainsi les propos de Jean-Marie Le Pen". "Et, pour citer Pierre Desproges, moins sinistre (cynique) que Jean-Marie Le Pen, le jury de ce prix ne devrait pas oublier que "l'on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui", conclut le communiqué. Composé de 18 membres, le jury est présidé par Jean Miot, ex-président de l'AFP.

Tiens donc.

Petit rappel:

"-Quelle est la première ville arabe traversée par le Paris Dakar?
-Marseille!
-Mais non... C'est Toulon!"

Toujours sur le ton de l'humour, qui sont les auteurs de ce dialogue? Les Inconnus, bien sur, pas Le Pen. Donc dans ce cas là, aucune condamnation, ni aucune réaction d'ailleurs, du PS comme d'autres associations à quatre sous.

Le communiqué est clairement dirigé contre Le Pen. Son traitement est particulier.
Vous avez dit Egalité?

Le PS veut nous retirer le droit de rire quand bon nous semble? Veulent ils légiférer la dessus?
Vous avez dit Liberté?

Pour le PS on peut rire de n'importe quoi, mais gare, il ne faudrait surtout pas que ça vienne de n'importe qui! Les hommes version PS ne vont pas tous ensemble.
Vous avez dit Fraternité?

mercredi 4 avril 2007

"j'en ferai des confitures !"

"-Qu'est-ce que vous ferez de l'euro ?
-J'en fais des confitures ! L'euro a été institué parce qu'on voulait créer un Etat supranational. Manque de pot, l'Etat supranational s'est pris les pieds dans la Constitution et s'est cassé la gueule. Moi, je dis que l'euro périclitera. [...]
-Vous n'avez pas changé.
-J'ai passé l'âge.
-Quand on dit : M. Le Pen s'est assagi…
-Oui, maintenant il fait sous lui, c'est bien connu. Il n'en peut plus… Je déplore la tendance de la classe politique à la mièvrerie sentimentale et au compassionnel. Je pense que l'homme public étant par définition chargé d'imposer l'intérêt général à des minorités, il ne peut pas espérer être aimé. S'il est respecté, c'est déjà exceptionnel.
-Y a-t-il un homme politique français, qui soit votre modèle ?
Vous vous doutez bien que ce n'est pas Albert Lebrun. Ce serait Clemenceau à la rigueur – ce vieux rad-soc, francmac'-là – parce qu'il était patriote et que c'était un vieux con en plus ! Il me sert d'alibi en quelque sorte."

Une des dernières (et appréciable) intervention de Le Pen, dans Le Monde, dont le titre n'est pas sans rapport avec une toute récente proposition de François Bayrou. Il s'agit d'organiser un débat des quatre principaux candidats sur Internet (non soumis aux règles CSA).

Si Royal (fan de Diam's) et Le Pen sont pour, Sarkozy a quand à lui décliné l'offre. Il est vrai qu'il y a gros à perdre dans ce genre d'affrontement. Bayrou va jouer le tout pour le tout, Royal compte tenter de s'imposer face aux "machos" et le redoutable Le Pen pourrait bien faire des confitures des trois mousquetaires... Quand on voit le piêtre niveau des débats...

Une bonne vieille joute verbale pourrait raffraichir quelque peu cette campagne qui se déroule par médias (record de désinformation battu) et "soutiens" (les sous-candidats qui réfléchissent) interposés. Cela pourrait clarifier la situation, et faire tomber quelques têtes..

Des candidats pressés


Décidément, les records de vitesse sont à l'ordre du jour, après le TGV, les candidats, d'après Auto Hebdo:

Nicolas Sarkozy: 130 km/h dans une zone limitée à 70 km/h (Il était alors Ministre de l'intérieur)
Jean-Marie Le Pen: 185 km/h au lieu de 130 km/h
François Bayrou: 120 km/h sur une voie limitée à 70 km/h
Ségolène Royal: 158 km/h dans une zone limitée à 110 km/h

Même le postier Besancenot a donné dans l'excès!

Parmi ceux ci, tous se sont prononcés en faveur de la poursuite de la politique de durcissement de la sécurité routière... Plus de radars et de sévérité, donc.

Tous?

Non! Un candidat résiste encore et toujours. Jean-Marie Le Pen s'est prononcé pour une révision à la hausse des limitations de vitesse sur autoroute (de 130 à 150 km/h). Bien sur il a subit le déchaînement d'une certaine "presse" qui allait jusqu'à l'accuser au mieux de "populisme"(!), au pire de "criminel", alors que les autoroutes Allemandes, non limitées, tuent bien moins que les notres...

Cherchez donc les hypocrites parmi la brochette de flashés! Les paroles de certains ne valent assurément pas les actes. Jolis exemples, même si sans doute ce n'était pas eux mêmes qui conduisaient les véhicules. D'après auto Hebdo, quelques uns de ceux là ont contacté le magazine, "inquiêts" ou "en colère"..
La "transparence", vous comprenez.

mardi 3 avril 2007

TGV: 574,8 km/h


La rame noire et grise du record « V150 » a atteint 574,8 km/h au point kilométrique 191 de la nouvelle Ligne à Grande Vitesse LGV Est européenne, en France, à 13h13, dépassant de 59,5 km/h le précédent record de vitesse sur rail établi en 1990.
C'est là une nouvelle démonstration de l'excellence française, réussie par Alstom. Le TGV reste un fer de lance parmi les grands fleurons de la technologie française, qu'elle soit civile (Concorde, dont un nouveau projet franco-japonais de Concorde II devrait voir le jour) ou militaire (Rafale, Charles De Gaulle, Triomphant, etc.).

Ce record, démonstration de professionnalisme, au coût estimé de 30 Millions d'euros devrait permettre d'en rapporter bien davantage, et d'écraser la concurrence mondiale, compte tenu de l'impact médiatique du record du TGV, qui reste à la pointe de l'industrie ferroviaire mondiale depuis 25 ans déjà.

Le TGV est depuis son existence la symbole d'une certaine idée de grandeur à la française qui se doit d'être sauvegardée à tout prix, n'en déplaise aux tenants européistes.
La video LCI Live de ce grand moment d'émotion et de fierté, dont les images circulent déjà sur les écrans du monde entier, ou quand la France se fait la locomotive de l'humanité:

lundi 2 avril 2007

Cimetière profané à Lille


Pour une fois, l'ensemble de la classe politique est unanime pour condamner. C'est mal. Les morts n'emmerdent plus personne alors laissons les reposer en paix. Hélas la lâcheté pousse certains à s'attaquer aux défunts, à défaut des vivants.

Qu'on le veuille ou non, c'est bien le résulat du communautarisme, et d'un manque de respect assez ignoble. A n'en pas douter des marginaux, des endoctrinés, ou tout simplement des cons.

Même les plus illustres adversaires de notre grande Histoire respectaient les corps de leurs ennemis vaincus. Comme par hasard en pleine période électorale. Complot? manipulation? Non, cimetière profané.

Ceux qui se livrent à de tels actes n'ont pas intégré une certaine culture, aussi âgée que les âges. Triste.
L'enquête est en cours.

mercredi 28 mars 2007

L'Europe, le rêve?


J'illustre ce communiqué du Front National d'une carte bien édulcorée par le quotidien le Monde(oubli des migrations internes et estimation drastiquement inférieure à la réalité).


"A l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de la prétendue « agence européenne de contrôle des frontières » (Frontex), son directeur adjoint Gil Arias avertit que l’immigration va s’aggraver et qu’il faut s’attendre à des entrées massives de clandestins.

Il regrette que les Etats européens se reposent sur Frontex alors, dit-il, que c’est aux Etats concernés de surveiller leurs frontières.Telle est l’hypocrisie criminelle de la politique européenne. D’un côté on met en place une politique communautaire, avec Frontex, censé l’appliquer. Mais comme Frontex, avec ses 78 fonctionnaires, est évidemment incapable de surveiller les frontières extérieures de l’Union, on rejette la responsabilité sur les Etats, qu’on a préalablement dépouillés de tout moyen d’action.

Eh bien prenons au mot M. Arias. Reprenons le contrôle de nos frontières, rétablissons une politique nationale qui puisse faire barrage aux torrents migratoires."


Criminel! Combien de drames humains? Combien de victimes? Sacrifiés ainsi avec les états nations, sur l'autel de cette Sainte Europe si irresponsable! Ce véritable scandale, aveux d'impuissance, dont les mots savamment choisis dissimulent mal l'alarmisme et l'échec total de l'euromondialisme, démontre si il en était encore besoin qu'il est grand temps de reprendre l'état en main, et de rendre à la France sa souveraineté totale. Dans une hypocrisie sans nom, les dirigeants européens rejetent la faute sur les états nations, déjà à demi-démantibulés et asservis. La descente aux enfers n'est plus dissimulable. Ne tombons pas avec cette Europe!

Que sais je?



A l'occasion d'une nouvelle manifestation criante du manque total d'équité de certains "journalistes"(les frustrés propriétaires d'une carte de presse), hélas plutôt nombreux, je souhaitais vous parler de la célèbre collection "Que sais-je?". Dans le numéro "Les partis politiques", on pouvait y lire certaines choses intéressantes. Par exemple, l'écart substantiel des votes entre les femmes et les hommes. Que ce soit pour Chirac, Le Pen ou Jospin, il y a 5% d'écart entre les pourcentages comparés des deux sexes ayant votés pour chacun de ceux là.

On apprend en outre que nombre de votants le font de manière très conditionnée (Ce n'est pas nouveau). Votes de conformité, d"habitude, de déférence, de proximité, éthique ou sociale ("je vote pour elle parce que c'est une femme!").

A la question que savent les gens des partis?

Que sais-je répond:

"Un sigle, une image, des slogans, des bribes de programmes, une idéologie."

Comment le savent ils?

"Ouï dire, socialisation diffuse, presse, radio, tv, Guignols."

Et d'ajouter: "Le degré auquel une société est organisée de manière partisanne dans des organisations englobantes n'a guère été étudié. Cela aurait permis de ne pas confondre Allemagne de Weimar et France des années 80, et de ne pas assimiler FN et NSDAP."

Rien de bien convaincant, me diriez vous. N'empêche, le reconnaître est déjà un grand pas en avant, quand on sait à quel point le poids du dogme historio-médiatico-systèmique quasi religieux pèse sur les épaules des chercheurs. Cette même Milice de la Bonne pensée unique qui voudraient transformer la vérité, la soustraire aux yeux du peuple. "Ce système incapable de résoudre les problèmes dont l'ultima ratio est le tabou"(Le Pen). Le tabou est né en 1945, avec la découverte des camps de la mort, alimenté ensuite par les lois liberticides (Gayssot), ou l'état se permet de statuer sur l'Histoire, sans légitimité aucune. Pas étonnant qu'on combatte Le Pen (Le "nazi" qui a tenté à 16 ans de s'engager dans la résistance) avec tant d'acharnement! "Je suis un danger", disait-il. La preuve est là! L'anti-système est bien celui que le système déteste le plus, et l'ultima ratio du tabou passe et repasse sans fin sur les ondes et les écrans.
Jusqu'à quand?

Certains voudraient laisser croire (tous ceux à la gauche de Sarkozy) que la Police (Milice)organisme détestable de l'état, le tyran oppresseur, ne fait qu'accabler et provoquer les malheureux sans papiers et "jeunes", "chances" pour la France, qui ne sont pas un problème, pour Segolène. Les flics, les vrais émeutiers? Laissez moi rire!

Est ce parce que la médiacratie du système compte dans ses rangs pas moins de 80% de journalistes de gauche?

Or, à 90%, les citoyens français estiment que la Police fait bien son travail et qu'il faut la soutenir. Crise de représentativité vous dites?

Pas étonnant que le peuple, dont on ne tient pas compte, dont on dit les pires absurdités en son nom, finisse par se mettre en colère! "Il est tant que le peuple se lève pour mettre de l'ordre chez lui!"

Comme l'affirment beaucoup d'analystes, la gauche aujourd'hui s'est grillée. Dans leur obsession à taper sur Sarkozy, ils n'ont pas vu l'erreur qu'ils commettaient. Très mal joué de ne pas soutenir les agents, représentants républicains, face aux voyous, vandales, casseurs, racailles, ou tout ce que vous voulez, bref, les 300 "jeunes" qui s'en sont pris aux symboles de la République, avec l'aval à peine voilé d'une triste gauche, une fois de plus. Pourquoi l'effondrement de la gauche? Parce que ça.

Incidents Gare du Nord


Tiré d'un article du collectif Bellaciao:

"On lit tout et n’importe quoi, le sans billet "aurait" 14 ans il "aurait" été passé à tabac par des CRS, une femme enceinte voyant la scène "aurait" fait un malaise et tout un tas d’autres conneries du style insulte à l’encontre de Sarkozy en ces termes "Sarko hypocrite" ! Comme si les "indigènes de la république" qui composaient majoritairement les émeutiers employaient ce genre d’insulte...
L’individu contrôlé A 33 ans il A blessé les deux contrôleurs, des gendarmes employés dans le cadre de vigipirate ont maîtrisé et introduit l’individu très excité dans un local RATP en attendant la prise en charge de la police et son acheminement au commissariat d’arrondissement STOP ET FIN !
Mais pour ceux qui connaissent la gare du Nord, hormis un très grand nombre de pacifiques SDF ont y trouve une populace de glandeurs, de traine savates, dont la plupart sont comme nous l’avons vu sur les images télévisées d’origines africaines et il n’est pas raciste de constater que ces sème merde à l’affût de la moindre altercation avec les flics sont quasiment tous blacks ou beurs !
Je ne pense pas qu’il y ai manoeuvre à l’approche des élections comme on peut le lire ici, un post parle de la télé qui n’a filmé que des noirs ! comment faire autrement ? J’étais à la gare du nord et les mecs qui ont tout cassé et se sont affrontés violement aux flics n’étaient pas tous noirs efffectivement, le restant était d’origine maghrébine.
Ces faits nous donnent une idée de ce que devient la France métissée prônée par certains, ils sont les prémices de l’inévitable guerre civile ethnique que connaitra le pays."


Voilà à quoi mène le communautarisme. Au désamour le plus total de la nation (éducation catastrophique) et au rejet de l'ordre républicain. On fait tout pour que les enfants ne le respecte pas, nous sommes servis. Quand va t on comprendre et affirmer la toute puissance des lois? Quand va t on cesser de critiquer ceux qui veulent la faire appliquer (en toutes circonstances), quand va t on cesser de s'en prendre aux "flics", qui selon certains "provoquent" les jeunes. On rêve. "Il ne faudrait pas qu'il soient là. Que tout se passe entre nous. La République? Connaît pas!"

PS: De nombreuses vidéos circulent sur Internet. Vous pourrez constater de vous même l'étendue du désert. Il s'amusent les émeutiers.. C'est politique? Non bien sur juste haineux et débile, gratuit. Ils seraient vraiment contre Sarkozy et Le Pen, ils se tiendraient à carreau et ne feraient pas ça..

Le déclencheur qui a agressé les agents (coup de tête puis coups de poings) est un multirécidiviste Congolais, bien connu (en mal) des services de Police. Il avait 22 condamnations à son actif. C'est un sans-papier. Il faudra qu'on m'explique ce que foutait là (en France et en liberté) un tel individu.

Et il n'y a qu'un Julien Dray, refusant la moindre évidence, pour affirmer que les incidents:

«illustrent le climat de tension, le fossé et la violence désormais installés entre la police et la population». La population??? Comment peut on dire des inepties pareilles??? Voyez comment vous voient les socialistes de madame Royal.. Le peuple de France rêve secretement de massacrer du flic? Vous et moi sommes des émeutiers en puissance, messieurs! Merci, M.Dray, pour ce nouvel aveux de déficience mentale. On sait de quel côté vous êtes (et de quel côté vous voudriez qu'on soit), il n' y a rien à ajouter. A mon humble avis, ce sera plus de tels propos qui feront monter ses adversaires que les évènements eux mêmes. Quel plaisir d'être mis dans le même sac que le produit de tout ce qu'on exècre! Regardez sur les vidéos le peuple de France à l'oeuvre, les ingénieurs, les cadres, les employés du tertiaire, les paysans, les bons ouvriers, tous réunis dans une complicité anti-flic sans faille!

(Propos repris dans Libération, qui se contredit d'article en article... Le mot "jeune" est employé pour y décrire les émeutiers.. D'accord, alors je crois qu'on peut détester les "jeunes" en paix.)

La palme de la désinformation revenant à Saphirnews pour son tissu de mensonges publié hier au soir:

"Les incidents ont commencé lorsqu'un ado a refusé de présenter son titre transport aux agents de sécurité puis aux CRS. Ces derniers devant le refus du jeune garçon se sont alors mis à lui donner des coups de matraques. Une femme enceinte à proximité des évènements s'est évanouie provoquant la colère des autres usagers."
Mardi 27 Mars 2007
La Rédaction

Pas mal non? L'ado est trentenaire, il a aggressé les agents. Et on est toujours sans nouvelles de la femme enceinte évanouie. Peut être a t elle disparu dans une crevasse provoquée par une grenade de la Police..

S'en est suivit une polémique attendue, marquée par une nouvelle intervention de Segolène, toujours aussi magistrale dans ses syllogismes, jugeant que "pour qu'un simple contrôle d'identité dégénère de la sorte, il y a vraiment quelque chose qui ne va pas".

Sans blague?

Je ne reprendrai même pas les énormités des candidats d'extrème gauche tels Bové ou Buffet, vous imaginez bien que pour eux, c'est uniquement la faute des flics (Qu'est ce qu'ils faisaient là? Depuis quand doit on contrôller les gens qui refusent de payer?) et de Sarkozy, accusé à la fois de "provoquer" les incidents dont il bénéficierait et de ne pas en avoir assez fait à l'Intérieur. Mais "l'ultra gauche" n'a que faire des paradoxes de sa propre logique.

La seule réaction logique, une fois n'est pas coutume, est à mettre au crédit de M.Sarkozy. "La gauche est du côté des aggresseurs et des casseurs, elle veut régulariser les sans papiers, c'est son problème". "Ce n'est pas du tout un climat dans le pays. C'est parce que depuis des années, une idéologie post-soixante-huitarde a conduit à tolérer l'intolérable."
Marine Le Pen, elle relève que grâce à un dispositif mis en place à partir du 31 mars par le conseil régional d'Ile-de-France que dirige Jean-Paul Huchon (PS), les bénéficiaires du RMI, y compris s'ils sont en situation irrégulière, bénéficieront de la gratuité des transports en commun. « Le clandestin qui, en refusant de se faire contrôler, a provoqué une émeute à la Gare du Nord mardi soir, aurait dû attendre trois jours ». Le PS persiste et signe.. Comme disait Clémenceau, tout su, rien comprit. N'en doutons pas, ça plaira aux travailleurs.

M.Barouin a promis des sanctions sévères. Le moins que l'on puisse attendre est l'expulsion imédiate du fauteur de trouble et des peines de prison ferme pour les casseurs.

Et oui, certains trouvent tout a fait juste de na pas payer dans le métro, donc il ne faut surtout pas les contrôller... De plus certains "jeunes" ont "estimé" (ils ont des prérogatives en la matière?) que l'arrestation avait été trop brutale (l'interpellé était fou furieux). Donc il fallait casser du flic, ça va de soit..

Croyez vous qu'aller dans ce sens, c'est aller dans le bon sens?

dimanche 25 mars 2007

Les meurtriers de la France



François Bayrou, le centriste de tous les centres est revenu sur les récentes déclarations Sarkozistes et Royalistes sur le thème de l'identité nationale. Il les a qualifiés de "dérives dangeureuses".

Pour lui le président de la République ne doit pas se mêler de cela. Selon lui, aucun de ceux ci "n'ont mis l'ombre d'un petit doigt dans l'engrenage": De Gaulle, Pompidou, d'Estaing, Mitterand (responsable du déclin) et Chirac (le pire). Le général De Gaulle doit se retourner dans sa tombe! Bayrou est le digne successeur de Chirac il n'y a plus de doutes.


Royal (tardivement, comment ne pas y voir un calcul?) se replace sur les pas de Sarkozy, lui même déjà dans les traces de Le Pen, sauf que les deux premiers sont des européistes convaincus, et qu'ils ne pourront jamais, pour une avalanche de raisons, franchir le pas du salut et revenir sur la course folle à l'euromondialisme.


François Bayrou, le "supereuropéiste", tente encore de se démarquer des autres. Il n'a manifestement pas compris la "problématique centrale" française. Les deux autres s'y mettent timidement mais ce sont des euromondialistes.

C'est déterminant, évident. Seul Le Pen n'en est pas un. Seul lui peut parler des dangers qui pèsent sur les états nations. Seul lui peut nous sortir de cette mauvaise autoroute. Le dangeureux "engrenage", le péril qui menace la France, c'est bien celui là! Celui d'une Europe sans âme ou on maudirait tous ensemble les sceptres des grands états nations! Ils ne comprennent donc pas que la France n'est pas une esclave, qu'elle doit vivre, et qu'elle ne peut être sans sa grandeur!


Pourquoi ni Sarkozy, ni Royal, ni Bayrou ne parlent pas de l'Europe? De quoi ont ils peur? Veulent ils nous faire oublier que dorénavant, comme l'a si bien dit Bayrou, tout se fera sans nous, par voie parlementaire (représentativité zero!)? A l'heure ou la majorité du peuple veut réviser les principaux traités européens, les grands "démocrates" du système persistent et signent dans la même voie! Ils vous saluent bien, depuis les banquets de Berlin, anniversaire mascarade, injure à ce que vous êtes, injure au peuple de France, à ses voix, à son âme! Qu'attendons nous pour virer ces imposteurs?


Ouvrez les yeux!

samedi 24 mars 2007

Quelques images...




...Que vous n'auriez jamais pu ni du voir sans Internet. Dont on se garde bien de parler. Elles étaient vouées à rester dans les archives sans jamais en sortir, ou vouées à vite être étouffées et oubliées. Pourquoi? Jugez vous même. affligeant. Internet permetra de lever le voile sur un certain nombre de procédés de diabolisation rétrogrades et pavloviens.


Le Pen sur le "point de détail":



Le Pen sur Aimé Césaire et les Békés:



Réellement excellente celle ci (On a l'impression que pour la médiacratie, le Pen ne peut pas dire la vérité!):



Il y en a tant d'autres... Cherchez bien, vous en trouverez. La bataille se gagnera en grande partie grâce à Internet.

Allons enfants...


Un sommet. Elle a encore fait très fort, Marie-Segolène, l'Immaculée Conception du PS.
Il y a une semaine de cela, elle qualifiait "d'ignoble" l'intervention de N.Sarkozy sur l'identité nationale, thème sur lequel "elle ne lâche rien"(!). Qu'a t elle dit, depuis une région très frontiste?
Elle suggère que tous les français disposent chez eux d'un drapeau tricolore, que chaque français devait connaître les paroles de la Marseillaise (ce n'est pas le cas?), et que tous hissent les drapeaux aux fenètres pour le 14 juillet... A l'américaine quoi.
Cette idée est toute fraîche. Elle s'est réveillée toute amoureuse de la nation et de ses symboles il y a deux jours. Ne cherchez pas, elle ne l'a jamais dit avant cela. Mais non, il ne s'agit pas de contrer Sarkozy.. Mais non ce n'est pas un "calcul opportuniste"... Comment peut elle nous prendre à ce point pour des andouilles???
Après une double Marseillaise entonnée par ses sympathisants, elle s'est félicitée:"C'est une étape historique de l'histoire de la gauche qui avait cru devoir abandonner l'hymne national à l'extrême-droite".
On veut bien, mais alors pourquoi seulement aujourd'hui, Marie-Segolène? Quelle mouche t'a piqué? On voudrait croire que tu t'es réveillée amoureuse de la nation, mais ne viens pas nous jouer les Jeanne d'Arc. Comment gardes tu de la crédibilité après une telle démagogie et de telles contradictions?
La socialiste a tenté de défendre
Devant les journalistes, elle a également déploré que les sportifs français soient ceux qui "connaissent le moins" les paroles de l'hymne lors des compétitions internationales.
Ah bon, mais alors toi, Marie-Segolène, pourquoi ne le chantes tu pas, cet hymne, lorsqu'il retentit?
"Je ne suis pas chef de choeur non plus! Je suis candidate à l'élection présidentielle!", s'est-elle exclamée.
Une pirouette pitoyable, pathétique. Logique des catastrophes d'un discours non construit, sans éthique ni conviction morale.
Mais elle se veut convaincante, Marie-Segolène. Oui les paroles du texte révolutionnaire sont "féroces" (Sang Impur), ça peu choquer les petits socialistes en herbe (leur faut il une cellule psychologique?), mais il faut conserver le texte, et expliquer les passages "féroces". Sans blague?
Après cet élan de démagogie patriotique, la socialiste a foncé au "Camp de Milles" d'où 2.500 juifs furent déportés vers Drancy et Auschwitz, pour y déclarer que l'identité française "est faite aussi de cette histoire, d'étapes de lumière et d'ombres".
Oui, après la saillie identitaire, il fallait rapeller les "ombres" rapidement, car sinon cela faisait un peu trop à avaler d'un seul coup pour les militants du PS (préfèreaient l'Internationale), même pour les plus fanatiques (il lui en faudra beaucoup des comme ça). Il est vrai qu'ils avaient perdus l'habitude, depuis des décennies..
Mais heureusement pour eux, une belle jeune femme gardait tout cela dans son coeur, en secret. Elle a patiemment attendu l'investiture, puis le début de la campagne officielle. Le secret était bien gardé. A la manière dont elle a rejeté les propos de Sarkozy, c'est vrai qu'on espérait plus rien de ce côté là. Et maintenant, à un mois des élections, elle lâche tout. Et les sympathiques sympathisants n'attendaient que ça?
Elle ne sait vraiment que faire pour se dépetrer de ses derniers déboires (projet économique qualifié de "dangereux", Eric Bresson, début de baisse de Bayrou qui ne se traduit pas par une hausse pour elle..etc.). La contre attaque des éléphants devrait suivre.
Une campagne historique dans la bouffonnerie...
Décidement on en finit pas de se marrer avec Marie-Segolène. Qui sait les inepties qu'elle débitera quand elle sera au plus bas? En tout cas, au Front, on ne l'attend pas, ni pour les drapeaux, ni pour le reste... Quasiment tous les sujets de campagne s'axent sur les thèmes chers de Le Pen.
Vivement le 22 avril!

jeudi 22 mars 2007

Un sondage intéressant (enfin)



Il s’agit d’un sondage « 5 questions pour 5 ans » réalisé par Novatris/Harris interactive pour RTL le 22 mars 2007. Dans ce sondage, sur 1000 personnes dont 270 se revendiquant de droite et 33 d’extrême droite, RTL voit tout sauf l’acceptation irréfutable par le peuple des idées phares de Le Pen.


Ce sondage se différencie des sondages "classiques" puisqu'il étudie l'impact des idées et des propositions des candidats sur les français. Les douze ont en effet chacun présenté aux français 5 questions.

On savait déjà que la préférence nationale avait, parmi les citoyens français, le vent en poupe. C’est maintenant loin d’être une exception du programme lepéniste. J’y vois encore des signes avant-coureurs (il y en a tant) de la déferlante nationale qui frappera de plein fouet le système vieillissant dès le 22 avril, dans un mois jour pour jour maintenant.

Thème : Immigration, social et préférence nationale

48% des interrogés sont pour l’abrogation de la double nationalité, autant sont favorables à la fin du regroupement familial.
62% pensent que les aides publiques (allocations, etc.) devraient être prioritaires aux français.
52% sont défavorables au droit de vote des étrangers au bout de trois ans sur notre sol (soutenu par Sarkozy).

74% contre la régularisation massive de sans papiers (désolé M. Besancenot, en plus, c'est sa propre question).
75.5% veulent que l’on supprime les allocations chômage aux personnes qui refusent par deux fois une proposition d’emploi correspondant à leur profil ou à leur situation.

Education

96.1% approuvent un encadrement éducatif renforcé pour les mineurs délinquants.
81% favorables à la suppression des allocations des parents coupables de manquement graves dans l’éducation de leurs enfants. (logique encore une fois, concordera avec les autres mesures sociales du FN)
52.3% en faveur de la réactualisation du port de l’uniforme à l’école (dans le primaire et le secondaire. Résultat là encore surprenant. Le retour à l’autorité commence par là).

Ecologie

56% contre la réduction de l’exploitation du nucléaire. (sans surprise, c'était juste pour Dominique).

Europe et mondialisme

53.6% se sentent uniquement citoyen français ou davantage citoyen français qu’européen.
52.4% ne veulent en aucun cas de la Turquie dans l’UE.
52% souhaitent la révision des principaux traités européens (encore un désaveu cinglant pour les euromondialistes du système, qui de toute façon n’en tiendront pas compte. Quand le peuple gronde un peu fort, là dehors, nos élites se contentent de fermer la porte, puis parlent aux caméras en notre nom, mais continuent pourtant à nous mépriser... Ne nous décourageons pas !).

Scrutins et mandats.

81% favorables à la proportionnelle totale pour les scrutins (législatives). (l’évidence même, ce sur quoi le système reste bien silencieux. Il faudrait même imposer les modes de scrutin en un seul tour, pour éviter les alliances.).

89.8% pour un mandat unique (ce qui éviterait la démagogie. Pour ma part je proposerais un plébiscite pour que le peuple juge le bilan du président sortant. Si plus de 60% de gens le jugent positif, il pourra se représenter. Le peuple ne pourrait pas s'y tromper).



Preuve est faite que lorsque l’on demande son avis au peuple, on obtient bien des surprises, souvent totalement en décalage avec les tenants du système, censé le représenter. CQFD, mais tout cela nous le savions déjà. Reste à convaincre ceux qui sont maintenus ou qui se maintiennent sciemment hors de la vérité.

Au passage signalons que la candidate PS de la gauche biaisée du système, a encore une fois fait preuve de sa fantastique et désormais légendaire mièvrerie. Sa première question, qui ne propose rien, a tout du test bateau des années collèges.

Q1 : A votre avis, qui décide des heures supplémentaires dans une entreprise ?
1. L’employeur.
2. L’employé.
3. Vous ne savez pas.

La seconde n’est pas mal non plus, elle se passe de commentaire :

Q2. Estimez vous que lorsqu’il y a beaucoup de gens autour de nous qui ne sont pas heureux, on peut être :
1. Très heureux
2. Assez heureux
3. Peu heureux
4. Pas du tout heureux

Je vous laisse en rire gentiment. Vous comprenez mieux pourquoi j’ai applaudi l’investiture de Marie-Segolène, qui est définitivement et irréfutablement la meilleure pour faire perdre son propre parti.

mercredi 21 mars 2007

Sarkozy ou Le Pen?



"Pourquoi pas Sarkozy?" C'est une question que l'on me pose souvent. "Il est assez à droite pour toi, non?"

Je répond non. Pas Sarkozy. D'accord, il est un peu plus à droite que Chirac (ce qui n'est pas un exploit), encore que ces termes "droite, gauche", ne veulent plus dire grand chose.

Mais il existe dans ses paroles et son programme, des idées qui sont totalement incompatibles avec les miennes, et qui représentent à mon sens des écueils fondamentaux. Je vais tenter de les expliquer, sans faire de procès d'intention au ministre de l'intérieur.

D'abord, je juge positives les déclarations récentes de Nicolas Sarkozy sur l'identité nationale. C'est le thème essentiel actuel, il se doit d'être central dans la campagne. Positif aussi la volonté de remettre la France au travail (Nous travaillons 4 semaines de moins que nos voisins!), de supprimer certaines injustices sociales faites aux travailleurs. Oui il faudra revenir (momentanément peut être) aux 40h, et repousser les retraites jusqu'à 65, voire même 70 ans. Oui il faudra réapprendre le respect absolu de l'ordre républicain et de ses représentants. Oui il faudra rétablir l'autorité du gouvernement, des enseignants, mais aussi l'autorité éducative. Oui pour le programme sécuritaire, dans lequel il faudrait aller encore beaucoup plus loin... Voilà pour quelques points positifs.

Passons aux aspects négatifs:

-La discrimination positive. C'est peut être un détail, mais un tel point n'a pas sa place dans une démocratie, pour tout ce qu'il engendre et tout ce qu'il bafoue (Constitution, DDHC, Préambule, Art. 6. etc.).

-Laïcité. Elle doit être rigoureusement totale. Pas de subventions. Sarkozy n'est pas de cet avis.

-Immigration. Le discours de Sarkozy sur le sujet est très flou (et jugulé par le carcan du système, qui étouffe la liberté de parole).

-Atlantisme. Le Pen n'est pas un atlantiste, Sarkozy en est un. Bien que j'avertisse souvent mes amis politiques de la relativité du "danger" américain (Il vaut sans doute mieux eux que d'autres), il n'en est pas moins que la France pourrait et devrait représenter une alternative constructive sur la scène internationale, par rapport aux américains qui mènent une politique d'opposition (parfois sioniste) effrayante vis à vis du monde Musulman.

-Europe. Le Pen, le seul et l'unique sur ce thème (Les trois autres sont des européistes convaincus), à dénoncer le danger absolu de l'européanisation ou détriment de l'état nation, et qui se dit prêt à rétablir les frontières (davantage économiques qu'humaines, cela va de soit), ce qu'aucun autre ne peut faire (De Villiers n'existe pas).

Et puis Sarkozy est une partie du système, incontestablement. Il défend le système inique (mode de scrutins scandaleux, principalement pour les législatives). Et le système prive de facto de fermeté et d'innovation ceux qui en sont. Sarkozy a beau reconnaître sans arrêt ses points communs avec Le Pen sur les idées, par l'exemple sémantique qu'il répète à l'envie ("Si Le Pen dit que le soleil est jaune, je ne vais pas dire qu'il est bleu"), il n'en reste pas moins du côté du système, rejetant en permance Le Pen vers les marges, avec mépris, comme si le frontiste était l'ultime menace, que tout et n'importe quoi de non conforme à ses idées pourrait favoriser. Le mythe obscur, un fardeau nommé "extrême droite"(pensez aux connotations de ce terme!), que Le Pen supporte depuis des dizaines d'années... Alors qu'il y a bien sur de la gauche chez Le Pen, de la droite aussi, mais surtout l'union et la nation.

Que choque à ce point Sarkozy dans le programme du Front National, qui pourtant ne choquait pas Pasqua? Qu'on lui demande, précisément! Rien! bien sur! C'est juste la simple bonne vieille duperie électorale, usée jusqu'à la corde, depuis des années par des dizaines d'hommes du système, pour rabaisser le vrai candidat de la nation française, et protéger leur petite boutique..

Entendons nous bien. Je ne fais que préciser les différences (importantes) opposant Sarkozy à Le Pen. Il y a bien pire pour l'état que Sarkozy (le moins pire des candidats du système). Et dans l'hypothèse d'une absence de Le Pen au second tour, je voterai pour lui contre Bayrou ou pour lui contre Royal. Je ne peux imaginer que ces deux là, l'opportuniste insignifiant et la dinde gaffeuse (la plus grande farce électorale de la Vème République) se partagent à eux seuls les débats. Lisez la liste des douze, parmi les petits apôtres, pas un seul autre n'a l'envergure du second tour.

Et qui dans le rôle du messie?... Vous le savez.

Au nom des enfants


J'aborde ce sujet récurrent, qui il est vrai ne fait pas partie de mes dillections, tant le poids des passions pèsent sur lui. Cette véritable chape de plomb sociale fait partie des sujets sur lesquels il est en France très difficile de débattre.
Il s'agit des revendications des couples homosexuels concernant le droit au mariage et à l'adoption d'enfants.
J'y suis opposé. Je vais tenter d'expliquer pourquoi. Cela n'a bien sur rien a voir (les accusations ignobles arrivent vite..) avec une quelconque discrimination ou sentiment de haine vis à vis des homosexuels. Alors pourquoi?
Et bien parce que, à l'heure actuelle, dans notre société, ce n'est tout simplement pas concevable. Il nous faudrait des années, même des décennies de travail, d'éducation, d'évolution... de notre société pour que cette revendication communautaire (c'est ce qu'elle est) se métamorphose en virage socioculturel envisageable.
La France n'y est pas encore prête, qu'on le veuille ou non, comme elle n'est pas encore prête pour la grande mondialisation dont l'Europe n'est qu'un sas de passage "incontournable".
La raison principale: l'équilibre. Du couple pour l'enfant. Puisque quand j'entends débattre du sujet, on affirme sans arrêt que les homosexuels doivent avoir les mêmes droits que les autres, etc.
Or, quasiment jamais, on ne parle de l'enfant. L'enfant objet? L'enfant marchandise? Juste bon à satisfaire les désirs de certains? Ce n'est pas concevable. Donner la vie, donner une chance à un être, a un tout autre sens.
Evidemment, certains heteros sont de biens piètres parents, bien sur, il faudrait réfléchir à cela, aux différents moyens de protéger les enfants, mais ceci est un tout autre débat. Ce n'est surtout pas une excuse valable pour faire n'importe quoi.
Je ne dis pas que les problèmes générés seraient la faute des homosexuels. Je ne dis pas que les homosexuels seraient pour l'enfant des carences affectives.
Mais l'évolution de l'enfant, privé d'un père et d'une mère, et de tout ce qu'ils peuvent représenter, tout ce qu'une mère peut apporter, tout ce qu'un père peut apporter? Différent mais complémentaire. Incontournable. Imaginez l'enfant à l'école! Imaginez! L'enfant est un être trop précieux pour le livrer, j'ai presque dit le condamner, à un tel déséquilibre existenciel! De quel droit le priver de cet équilibre naturel, forgé par des siècles (des millénaires!) d'évolution de l'espèce? Un équilibre auquel il a droit!
Oui, c'est la faute des mentalités, de la société, etc. Mais c'est une donne qu'on ne modifie pas de force. C'est lent, peut être que cela viendra, peut être dans plusieurs générations. Il faut l'accepter. Il ne faut pas chercher à passer en force, ce qui est toujours la pire des choses (comme la tentative de supprimer les états nations). La société pourrait être toute autre, sera peut être un jour toute autre, mais ce n'est aujourd'hui pas le cas.
Je comprends la frustration et les ambitions de certains. Mais ils doivent avant tout penser aux enfants, pas à leur petite cuisine personnelle. Ici les oeufs sont trop précieux pour être cassés, alors réfléchissons. Bientôt nous saurons peut être faire des omelettes sans avoir besoin de casser d'oeufs.
Et le mariage? Il a pour but l'épanouissement du couple et de sa progéniture. Il est donc parfaitement inutile. Pourquoi une communauté qui revendique parfois fièrement (Pride) sa différence exigerait-elle l'égalité?
Heureusement que ceux qui n'éprouvent pas le besoin de hurler au monde entier leur appartenance sexuelle sont les plus nombreux.
Je rappelle au passage les propos admirables de contradiction du ministre Sarkozy sur le sujet:
"On ne choisit pas sa sexualité. Fonder une discrimination sur quelque chose qu'on ne choisit pas, c'est une injustice majeure. Je suis donc pour une union civile homosexuelle".
Et la discrimination positive dont il nous vante sans cesse les mérites, il la fonde sur quoi?
Il ne s'agit certainement pas, dans le cas des homosexuels, de fonder une discrimination (encore une fois les termes réducteurs..), mais d'éviter une fantastique injustice aux enfants susceptibles d'être adoptés.

mardi 20 mars 2007

Les adieux de Jacques


Je ne pouvais pas faire autrement. Il fallait que je revienne sur le départ de Chirac et sur la soirée spéciale que TF1 y consacrait.
Tout était entendu, préparé, bien huilé. Les français avaient été assommés une semaine durant par la pub de l'évènement, au dénouement courut d'avance.
Le discours de ses adieux fut lu avec conviction (en 10 min chrono). Cela rapellait un peu les discours de voeux, prononcés chaque année de la même façon, si ennuyeuse, annonçant à la France une joyeuse nuit de réveillon, ou quelques 500 voitures crameraient dans la bonne humeur.
Après celà, quelques personnalités politiques étaient invitées à réagir à la déclaration de M. Prompteur. Il était impossible de ne pas y adjoindre "le méchant" Le Pen.
Là aussi, du convenu. Du respect. Des interventions "lisses", "dignes", des prétendants à la couronne. Sego et Bayrou ont parfaitement joué leur rôle en respectant la "séquence émotion" habilement mise en scène par TF1. (on sent que l'expérience Real tv paye).
Après l'intervention ennuyeuse de Raffarin, Claire Chazal donne la parole à Le Pen, en direct de Lyon.
Ce dernier taillera en pièce durant la minute qui suit le président sortant, avec sa verve habituelle et ses mots qui font si mal. Il était amusant de voir les têtes des trois autres invités. Un Raffarin égal à lui même, une Ségo qui ne se départit pas un instant de son incroyable sourire de gourdasse inexistante, et un Bayrou touché, qui désaprouve, sourire forcé aux lèvres.
Les attaques ont fait mal. Le Pen, le seul à ne pas être entravé par les "règles" de bienscéance, carcan du système, a parlé juste. "Pas un des candidats de sa propre majorité ne se réclame aujourd'hui de lui". Et vlan! A méditer, messieurs Bayrou et Sarkozy.
"Tout le monde lui rend hommage", l'a coupé Claire Chazal, comme pour lui dire, faites un effort, au moins ce soir!
Eh bien non, "ça n'a aucune importance", a rétorqué Le Pen. Comment le contredire? Ces envois de fleurs convenus aux heures de grande écoute sont si grotesques et ennuyeux...
Ce n'est pas ça que le peuple attend. Ce n'est pas que Chirac se "gargarise d'un certain nombre de formules creuses", ce qu'il fait si bien!
Quand au bilan de Chirac ("supermenteur, corrompu modèle"), jugé "plus mauvais président de l'histoire de la république française", il ne fut pas épargné. Résumant en quelques mots l'étendue du désastre, ce dont Chirac s'est déclaré "fier"(!), Le Pen a remis le doigt la ou ça faisait mal... L'école, la dette, le chomage, la précarité, l'armée, etc.
Et de conclure, superbement, "Mon Dieu, que Dieu lui pardonne!"
Cette intervention martiale, magistrale, a démontré de façon éclatante une réalité. Le Pen, l'homme libre, à la franchise indéboulonable, ne fait pas partie de ceux là, de ceux du système, et ne se pliera jamais à leurs courbettes hypocrites. Diriger la nation, c'est être vrai. Une fois encore, démonstration est faite. Ce soir là, le Pen sentait le vrai, et les autres sentaient sacrément le moisi.