mercredi 9 mai 2007

53%



Net et sans appel. Nicolas Sarkozy est élu président de la République par plus de 19 millions d'électeurs. Score large, dû sans doute tant aux moyens engagés qu'à la nullité de l'autre candidate.


D'emblée, des incidents, déclenchés plus par les gauchistes que par les banlieusards, sont signalés dans les grandes villes de France. Pas de quoi engendrer une nouvelle saison d'émeute. Certains démontrent encore une fois leurs grands talents de "démocrates". Ainsi, les gauchistes de la fac de Paris 1, j'ai nommé Tolbiac, se sont mis en "grève avec blocage". en clair, le siège de la fac. Tout ça pour protester de l'élection de Sarkozy.

La loi des urnes? Le suffrage universel? L'avis du peuple? Peu importe! Ils sont sans doute mal informés. Rien de tel que de bruler quelques voitures, de pourrir un maximum les établissements et les rues des grandes villes. Si celà peu ramener dans le droit chemin les brebis Sarkozystes... Tristes coutumes, triste pays.. Bien sur, rien ne sera fait. Comment veux-t on que la loi sorte de la rue?


Ceux qui nous promettaient les plus grandes violences, les plus grands troubles, en sont en fait les auteurs. Cela explique qu'ils étaient très bien informés. Je ne reviendrai pas sur les propos irresponsables et provocateurs, une ultime gaffe de campagne de Segolène la championne, qui tentait de brandir le sceptre de tous les malheurs, en cas de défaite, à défaut de proposer quelque chose.


Ce fut une campagne terne, de bas niveau, souvent frustrante. Sarkozy en a triomphé, et à même livré dans la foulée un discours "intéressant", une fois n'est pas coutume. Difficile d'imaginer qu'il n'aura pas une large majorité après les législatives.


Aussi est il maintenant tenu d'appliquer ses promesses. Nous seront là pour voir. Un applomb concretisé par des députés frontistes ne se refuserait pas, mais le mode de scrutin inique nous condamne à l'avance. Peu importe! Il faut que le score soit haut! Le poids sera un chiffre!

vendredi 4 mai 2007

Mon choix


On voit mal maintenant ce qui pourrait empêcher Nicolas Sarkozy d'accéder à l'Elysée. Le débat télévisé, qui devait être la dernière chance de Segolène Royal, s'est soldé par un fiasco total. J'ai noté tout au long du débat les points marqués par les réponses de Sarkozy, et les points perdus le plus souvant par Royal elle même. Sarkozy en fond de cours, renvoyait tranquillement les balles, sans chercher le coup gagnant. Il a eu la décence de ne pas rentrer dans le jeu des petites questions précises, c'est à son crédit. Segolène a commis énormément de fautes directes, et a fait preuve, à la façon d"un McEnroe, d'une mauvaise fois évidente à plusieurs reprises. Elle a cassé sa raquette, de rage, et s'est elle même disqualifiée, tant par son côté "actrice" que par sa ridicule prestation. Pouvait il en être autrement avec un tel programme? N'en déplaise au PS et aux analystes, Sarkozy à scellé sa victoire le 2 mai au soir.


Je m'en réjouis. J'aurais, bien sur, préféré Le Pen, pour tout un tas de raison.

Mais, entre Royal et Sarkozy, il faut que Sarkozy gagne. Il n'est ici pas question d'atlantisme ou de quoi que ce soit, mais de la survie pure et simple de la nation. Sarkozy est loin d'être parfait, certes. Mais à mes yeux, il apparait crédible sur certains points. Comme la relance de la croissance, du travail, et la remise au centre des esprits de l'identité nationale. Ce n'est pas parfait, de loin, mais c'est déjà un grand pas, qui n'a plus été fait depuis De Gaulle. Je suis donc en désacord sur ce point avec Jean Marie Le Pen. Il faut voter, et pour Sarkozy. Segolène Royal, aux idées dangereuses, décallées, absurdes, irrélles, qui représente à mes yeux la mort de la France, a prouvé récemment l'étendue du désert que constituerait son élection. J'entend certains frontistes tentés par ce choix. Chacun est libre. Chacun fait ce que bon lui semble, je ne fais qu'apporter mon point de vue. Je pense que, pour ne pas tomber plus bas, il faut voter Sarkozy. C'est le moins pire, de loin.


De plus, Sarkozy ne doit pas oublier, qu'il devra sa victoire (aux deux tours), à une bonne partie de l'électorat frontiste, qu'il a su récuperer (il faut le reconnaitre). Il devra donc se conformer à ses choix. Nous serons les témoins de son action. Il a tout intérêt à réaliser les mesures phares promises. Si il échoue, nous n'aurons plus qu'à le renvoyer à ses chères études dans 5 ans, et plus rien n'empêchera le Front national de passer. Segolène Royal est, je le répête, une catastrophe à tous les égards. Son éviction résulterait en plus de l'implosion d'une gauche moribonde en général, et du parti socialiste en particulier. Royal, c'est la dictature des partenaires sociaux, c'est l'assistanat, la catastrophe économique, etc.
Je pense sincèrement que Sarkozy pourrait accomplir quelques réformes (bien sur, pas assez) nécessaires à la France. C'est un choix par défaut, mais un choix quand même.
Evidemment, je reste un fidèle du Front, et ce, dès les législatives. Je suis partisan de l'union patriotique totale. Ne tombons pas dans le piège de la rupture et de la critique interne.


Je voterai donc sans hésiter Nicolas Sarkozy.