mercredi 28 mars 2007

Que sais je?



A l'occasion d'une nouvelle manifestation criante du manque total d'équité de certains "journalistes"(les frustrés propriétaires d'une carte de presse), hélas plutôt nombreux, je souhaitais vous parler de la célèbre collection "Que sais-je?". Dans le numéro "Les partis politiques", on pouvait y lire certaines choses intéressantes. Par exemple, l'écart substantiel des votes entre les femmes et les hommes. Que ce soit pour Chirac, Le Pen ou Jospin, il y a 5% d'écart entre les pourcentages comparés des deux sexes ayant votés pour chacun de ceux là.

On apprend en outre que nombre de votants le font de manière très conditionnée (Ce n'est pas nouveau). Votes de conformité, d"habitude, de déférence, de proximité, éthique ou sociale ("je vote pour elle parce que c'est une femme!").

A la question que savent les gens des partis?

Que sais-je répond:

"Un sigle, une image, des slogans, des bribes de programmes, une idéologie."

Comment le savent ils?

"Ouï dire, socialisation diffuse, presse, radio, tv, Guignols."

Et d'ajouter: "Le degré auquel une société est organisée de manière partisanne dans des organisations englobantes n'a guère été étudié. Cela aurait permis de ne pas confondre Allemagne de Weimar et France des années 80, et de ne pas assimiler FN et NSDAP."

Rien de bien convaincant, me diriez vous. N'empêche, le reconnaître est déjà un grand pas en avant, quand on sait à quel point le poids du dogme historio-médiatico-systèmique quasi religieux pèse sur les épaules des chercheurs. Cette même Milice de la Bonne pensée unique qui voudraient transformer la vérité, la soustraire aux yeux du peuple. "Ce système incapable de résoudre les problèmes dont l'ultima ratio est le tabou"(Le Pen). Le tabou est né en 1945, avec la découverte des camps de la mort, alimenté ensuite par les lois liberticides (Gayssot), ou l'état se permet de statuer sur l'Histoire, sans légitimité aucune. Pas étonnant qu'on combatte Le Pen (Le "nazi" qui a tenté à 16 ans de s'engager dans la résistance) avec tant d'acharnement! "Je suis un danger", disait-il. La preuve est là! L'anti-système est bien celui que le système déteste le plus, et l'ultima ratio du tabou passe et repasse sans fin sur les ondes et les écrans.
Jusqu'à quand?

Certains voudraient laisser croire (tous ceux à la gauche de Sarkozy) que la Police (Milice)organisme détestable de l'état, le tyran oppresseur, ne fait qu'accabler et provoquer les malheureux sans papiers et "jeunes", "chances" pour la France, qui ne sont pas un problème, pour Segolène. Les flics, les vrais émeutiers? Laissez moi rire!

Est ce parce que la médiacratie du système compte dans ses rangs pas moins de 80% de journalistes de gauche?

Or, à 90%, les citoyens français estiment que la Police fait bien son travail et qu'il faut la soutenir. Crise de représentativité vous dites?

Pas étonnant que le peuple, dont on ne tient pas compte, dont on dit les pires absurdités en son nom, finisse par se mettre en colère! "Il est tant que le peuple se lève pour mettre de l'ordre chez lui!"

Comme l'affirment beaucoup d'analystes, la gauche aujourd'hui s'est grillée. Dans leur obsession à taper sur Sarkozy, ils n'ont pas vu l'erreur qu'ils commettaient. Très mal joué de ne pas soutenir les agents, représentants républicains, face aux voyous, vandales, casseurs, racailles, ou tout ce que vous voulez, bref, les 300 "jeunes" qui s'en sont pris aux symboles de la République, avec l'aval à peine voilé d'une triste gauche, une fois de plus. Pourquoi l'effondrement de la gauche? Parce que ça.

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