lundi 30 avril 2007

Ne baissons pas les armes, citoyens


Saint- Cloud, le 24 avril 2007


Chers amis, Chers camarades,

Nous venons de mener ensemble une rude bataille. Elle a duré pour nous plus d'un an, au cours duquel nous avons multiplié les meetings, les conférences de presse, les banquets patriotiques, sans parler des multiples actions de terrain de nos cadres et militants.

Une grande partie de nos efforts a dû être consacrée à la recherche des parrainages, plus difficile cette fois que jamais.

Nous étions dans l'espoir d'un beau succès, tant fondé sur les sondages que sur l'accueil chaleureux qui nous était réservé par nos compatriotes, dans les réunions, les rues ou les marchés.

Plus grande a été la déception quand, croyant pouvoir prétendre à concourir pour le second tour, comme en 2002, nous avons été placés en quatrième position, perdant près d'un million de voix sur les 4,8 millions de 2002.

Comme d'habitude, à l'extérieur, mais même parfois dans nos rangs, venant d'ailleurs toujours, des paresseux et des incapables, terreau habituel de l'aigreur, on a entendu quelques critiques : " On aurait quitté les fondamentaux du Front", prétendent les uns, qui n'ont sans doute même pas suivi notre campagne, ni à la télévision, ni sur les radios, ni sur notre site www.lepen2007.fr, pourtant fréquenté chaque jour par plus de cent mille internautes. "On a été trop à gauche", affirment certains stratèges en chambre. Pour les autres, "on a été trop à droite" ; bref, les petits coassements habituels de grenouilles.

Il convient d'être clair. D'abord, le responsable de la campagne c'était moi, Jean-Marie Le Pen, assisté par le pôle stratégique de Marine qui, avec son équipe, s'est dépensée sans compter, et Bruno Gollnisch pour l'exécution, qui avait en outre la responsabilité des élections législatives à venir. Nous avons mené la campagne exactement sur les valeurs, les slogans et le programme du Front national, adapté par les vingt CAP (Comités d'action présidentielle), placés sous la direction de Thibault de La Tocnaye.

Des porte-paroles de talent nous ont représentés à la télévision et à la radio : Marine, Louis Aliot , Jean-François Touzé, Olivier Martinelli, Jean-Claude Martinez, Thibault de La Tocnaye, Martine Lehideux, Roger Holeindre, Martial Bild, etc.

Et pourtant, malgré ce que j'estime avoir été une de nos plus belles campagnes, nous n'avons pas atteint le but que nous nous étions fixé. Il faut pour gagner les batailles suivantes étudier les raisons de cet insuccès, relatif et de cette déperdition de voix par rapport à l'élection présidentielle de 2002.

Dans le même temps, le Parti communiste est tombé au-dessous de 2%, Bové est renvoyé au Larzac avec 1%, les Verts sont réduits en purée, le matamore vendéen récolte 2,2 % la moitié de ce qu'il avait fait en 1995. Son lieutenant, le félon Bompard , n'a pu lui apporter que 5 % à Orange, ville dont il est pourtant maire.

D'abord, en 2002, nous étions contre deux candidats de gauche, Jospin, le Premier ministre socialiste, et Chirac, l'homme qui avait, en trahissant ses électeurs, fait élire Mitterrand en 1981 et Jospin en 1997.En 2007, nous avions en face de nous, deux candidats de droite, très dynamiques, soutenus activement par les médias, se prétendant, comme d'ailleurs, Madame Royal, contestataires du Système que nous n'avons cessé de dénoncer depuis des années.

Nicolas Sarkozy, fort de moyens considérables et d'une énorme organisation, a réalisé un véritable holdup sur une certaine partie de nos électeurs, en leur faisant croire que, lui, allait pouvoir mettre en œuvre le programme que nous défendons ensemble depuis tant d'années. Et certains l'ont cru, qui d'une part avaient peur d'une victoire de la gauche sur Le Pen au second tour et, de l'autre, avaient oublié les actes de Sarkozy, ministre depuis cinq ans et politicien RPR depuis trente ans.

Pour les mêmes raisons, certains qui n'aiment pas Sarkozy se sont portés sur l'autre européiste : Bayrou.Paradoxalement vainqueurs sur le terrain idéologique, nous avons provisoirement perdu sur le terrain électoral. Il n'est pas besoin d'aller plus loin. Les électeurs français ont été victimes d'une escroquerie. Alors qu'ils contestaient l'actuelle construction européenne, l'immigration, le chômage, l'insécurité, la dette publique etc. ils ont fait confiance à leurs propres ennemis. Ils ne vont par tarder à s'en mordre les doigts.

C'est pourquoi, nous pouvons garder le grand espoir d'une proche revanche. C'est nous qui avons fait les bonnes analyses, c'est nous qui avons vu juste, c'est nous, et nous seulement, qui avons un programme de salut public, capable de sauver la France et les Français. Alors au travail !Dans deux mois, nous pouvons prendre cette revanche aux élections législatives. Nous le devons !

Je compte sur vous, d'abord pour participer à notre grande fête annuelle du 1er Mai, celle de Jeanne d'Arc et du travail. Je donnerai le mot d'ordre et ouvrirai la campagne législative. La vie commence toujours demain !

Je serai comme hier, à votre tête, au service de notre Patrie. Vous pouvez compter sur moi. Comme j'ai toujours pu compter sur vous et votre dévouement. Merci du fond du cœur.


Vive la Vie, Vive la Victoire, Vive la France !


Jean-Marie Le Pen

lundi 23 avril 2007

Belle réaction de Le Pen


Françaises, Français, Mes chers compatriotes,
Si les résultats du 1er tour de l'élection présidentielle se confirment, il apparaît que le corps électoral a préféré l'apparence du changement au changement réel.
Ce sont en effet les deux candidats pré-sélectionnés par les medias et les instituts de sondage qui participeront au second tour.
Je tiens à remercier l'ensemble des électeurs qui se sont portés sur mon nom, toutes celles et tous ceux qui ont eu la lucidité de voter pour le candidat du redressement national, l'ensemble des militants qui ont appuyé ma campagne et à leur dire la fierté que j'ai d'avoir porté nos couleurs.
De surcroît, nous avons gagné la bataille des idées : la nation et le patriotisme, l'immigration et l'insécurité ont été mis au coeur de cette campagne par mes adversaires, qui, hier encore, écartaient ces notions avec une moue dégoutée.
Cette victoire idéologique est un acquis irréversible du Front national, dont je me félicite.En revanche, je suis beaucoup plus inquiet pour l'avenir de notre pays.
Je crains en effet que les Français n'aient été abusés, et je leur prédis, avec tristesse, des lendemains qui déchantent.
Ceux qui se sont emparés des idées du Front national ne l'ont fait que pour nous empêcher de mettre en application les véritables solutions à tous les problèmes dramatiques qui menacent l'équilibre et la prospérité de la France contemporaine.
Pour nous, le combat au service de notre pays et de nos compatriotes continue donc, parce que la seule façon de peser pour faire appliquer la politique nationale que les Français appellent de leurs voeux, c'est de faire élire des Députés Front National à l'Assemblée nationale.
Dans cette perspective, j'appelle tous nos concitoyens à se mobiliser massivement en faveur des candidats du Front National pour les élections législatives des 10 et 17 juin prochains, et, dès avant, je leur donne rendez-vous pour notre grande et traditionnelle manifestation du 1er mai à Paris, en hommage à Jeanne d'Arc, symbole éternel du patriotisme français.C’est à cette occasion que je ferai connaître notre mot d’ordre pour le second tour.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort! Et le Front ne mourra jamais! Ne nous désunissons pas, gardons espoir!

Sarko et Sego sont toujours sur le bateau


Inscrits : 43.651.588
Votants : 36.928.728
Abstentions : 15,40%


Nicolas Sarkozy 11.323.704 31,11%

Ségolène Royal 9.402.841 25,84%
Francois Bayrou 6.750.019 18,55%
Jean-Marie Le Pen 3.824.299 10,51%

Olivier Besancenot 1.494.391 4,11%
Philippe de Villiers 815.781 2,24%
Marie-George Buffet 705.456 1,94%
Dominique Voynet 570.246 1,57%
Arlette Laguiller 486.467 1,34%
José Bové 479.114 1,32%
Frédéric Nihous 420.097 1,15%
Gérard Schivardi 123.242 0,34%



Déception. Il ne fallait pas regarder la télé hier soir. Entre les imbéciles heureux, comme tous les journalistes, Bayrou, De Villiers et les socialistes... Sans parler des journalistes étrangers, qui semblent ne jamais rien comprendre, il y avait de quoi perdre son calme. Tous joyeux, tous à la fête, le train train habituel, la valse des pourris, le système dans toute sa splendeur, heureux et grandi. Triomphe sur l'abstention, sur les extrêmes.. Laissez moi rire!

Le Pen est en recul d'un million de voix par rapport à 2002. Sarkozy a réussi à lui prendre beaucoup. Ne vous réjouissez pas trop vite, les idées sont toujours là, les électeurs aussi. Seulement peut être les gens sont ils trop idiots. On peut les berner si facilement que c'en est déconcertant. Demander du changement et donner du Sarko-Sego, demander du Le Pen et donner du Sarko, c'est faire preuve de bêtise. Les français ont choisi l'Europe, et l'atlantisme. Peut être sans même s'en rendre compte. Les lendemains seront assurément difficiles. Et 9 millions de français ont choisi Sego... Pauvre France! Plus dure sera la chute. Je pense que Sarkozy sera élu président. Il aura alors intérêt de ne pas oublier à qui il doit sa place. Et si les résultats ne sont pas au rendez vous (ce dont je doute fort), il n'y aura plus qu'un choix crédible. Quelle perte de temps! Un jour, tous comprendront. Il faut espérer qu'il ne sera pas trop tard.

Une bataille est perdue. Peut être pas la guerre. Il ne faut pas baisser les bras. Le bloc national est toujours là.

samedi 21 avril 2007

Bon vote, citoyens!


L'article 10 du décret du 8 mars 2001, pris sur le fondement de la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel, dispose que : « La campagne prend fin la veille du scrutin à zéro heure ».

Il s'ensuit que sont interdits tant la veille que le jour du scrutin :

- Toute propagande officielle (émissions radiotélévisées…) ; - Toute distribution de tracts (l'article L. 49 du code électoral prévoyant déjà cette interdiction le jour du scrutin) ;

- Toute réunion électorale ;

- Tout envoi au public, par voie électronique, d'un message ayant le caractère de propagande électorale (comme le prévoit expressément l'article L. 49 du code électoral : Il est interdit de distribuer ou faire distribuer, le jour du scrutin, des bulletins, circulaires et autres documents . A partir de la veille du scrutin à zéro heure , il est interdit de diffuser ou de faire diffuser par tout moyen de communication audiovisuelle tout message ayant le caractère de propagande électorale.

- Toute modification des sites Internet des candidat (même s'ils peuvent rester en ligne). S'agissant des sondages ayant un rapport direct ou indirect avec l'élection présidentielle, leur publication, leur diffusion et leur commentaire sont également interdits la veille du scrutin et le jour du scrutin, jusqu'à la clôture du dernier bureau de vote, par l'article 11 de la loi n° 77-808 du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d'opinion.



Je respecterai la loi française. Je ne relaierai pas les résultats "officieux" avant l'heure h. Vous savez pour qui je voterai demain, j'espère que vous en ferez tous autant. Le pouvoir est entre vos mains. Faites en bon usage. Vous serez seuls à faire votre choix, personne ne pourra vous enlever cela. Bonne chance à tous.



Alea Jacta Est

mercredi 18 avril 2007

Videos


(Le dessin est du talentueux Konk)

Les vidéos pleuvent, en cette dernière ligne droite électorale.
Je vous aiguille sur certaines, si n'avez pas la chance de les avoir déjà vues.

L'incontournable:

(Rammstein -Mein herz brennt- en mix)

Sur le site du FN, les clips de campagne:


Et sur le site d'Alain Soral, de nombreuses et remarquables vidéos:

(Ma préférée, celle (datée du 16/04) avec Combichrist et la parodie de Sarkozy au milieu. L'intervention d'Alliot est excellente)

mercredi 11 avril 2007

Fier d'être Français


La souris dansait. Ca c'était avant que le chat n'intervienne.

Ces derniers jours, le petit Sarkozy ressemblait férocement à une souris, fuyant devant les coups de griffes du chat Le Pen.

Il n'en a pas fallu beaucoup. Une petite promenade à Argenteuil, puis quelques phrases...

..Qui font mal. Malmené qu'il est, le Sarkozy, sans doute plus qu'il ne l'a jamais été dans cette campagne. Après la désillusion de ne pas parvenir à voler les voix de le Pen, les mots lui ont fait mal, c'est une évidence.

Deux attaques en règle. La souris Sarkozy n'a pas répondu à la première, elle a baffouillé quelque chose d'inaudible suite à la seconde.

Et ses amis? Et les autres? "Indigne!" Hurlent ils tous à l'unisson.

Mais quoi? Qu'est ce qui est indigne?

Se déclarer "fière de ne pas avoir une goutte de sang français dans les veines" (Cecilia Sarkozy, dans Libération) alors que l'on aspire à devenir la première dame de France?

Ou bien se déclarer "fier d'être un candidat issu de l'immigration" (Pas très régulière, cher N. Sarkozy) tout en prétendant être élu président de la République Française?

Non! Bien sur!

Ce qui choque, ce qui indigne aujourd'hui, c'est qu'un candidat à l'élection majeure française se déclare fier, tout simplement, fier d'être français.

Révoltant, n'est ce pas?

Peu importe, citoyens, le prédateur est de retour! C'est le moment de montrer les crocs. Vous aussi, citoyens, vous avez le pouvoir de faire mal! Votez!


mardi 10 avril 2007

Le vrai débat


Sur le site www.levraidebat.com, une contribution d'un internaute censurée par Agora Vox:


"2007 ne sera pas une élection présidentielle comme les autres, dans le sens où pour la première fois l’affiche du second tour en constituera le véritable enjeu, bien plus que le nom du futur chef de l’Etat. Pour quelle raison ? Tout simplement parce que nous savons déjà que le prochain président sera soit Nicolas Sarkozy, soit Ségolène Royal, et, dans son for intérieur, chacun sait bien que globalement la même politique sera menée, que l’un ou l’autre soit élu. 25 ans d’alternance UMP/PS sans vrai changement de ligne idéologique nous amènent à ce constat de bon sens.
Dès lors, où se situe le vrai enjeu de cette élection ? Dans l’affiche du second tour. Parce que l’élection de Nicolas Sarkozy ou de Ségolène Royal à l’issue d’un second tour Royal/Sarkozy n’a absolument pas la même portée que l’élection de l’un des deux à l’issue d’un autre second tour, plus atypique.
Imaginons en effet un instant que les Français confirment les sondages actuels en portant au second tour le candidat de l’UMP contre la candidate du PS. Au soir du 22 avril, quels seraient les commentaires de nos dirigeants et des analystes politiques « autorisés » ? Que la France, enfin !…, s’est « normalisée », qu’elle est « entrée dans le rang des démocraties libérales européennes », « dans lesquelles s’opposent un centre gauche à un centre droit », que le bipartisme s’est enfin imposé, que les Français, finalement, ne sont pas si mécontents du système dans lequel ils vivent, la preuve…Que la petite crise de « mauvaise humeur » que le pays a traversé de 2002 à 2006, en passant par les régionales de 2004, le NON fracassant du 29 mai 2005, les banlieues et le CPE, est derrière nous, enfin !…

On imagine déjà la jubilation des grands médias, de nos éditorialistes, des dirigeants des grands partis. On imagine aussi aisément comment tous ceux-là se presseraient de revenir sur le NON à la Constitution européenne en arguant du fait que les Français ont voté pour 2 représentants du OUI, et qu’il faut donc en tirer les conséquences qui s’imposent…Bref, le Système, tel que chacun l’imagine intuitivement et peut facilement se le représenter en allumant sa télévision, en ouvrant son journal ou en écoutant sa radio, serait aux anges, ragaillardi par ce blanc-seing donné par un peuple enfin « raisonnable »…Dans ce contexte, les problèmes de fond de notre pays, pourtant intacts, seraient masqués, un certain temps au moins, et rien ne pousserait le nouveau ou la nouvelle présidente à s’y attaquer avec détermination. En effet, y-a-t-il vraiment le feu à la maison quand un pays reconduit au pouvoir les 2 partis qui le gouvernent depuis 25 ans ? Non, bien sûr !

Est-ce bien ce scénario que nous souhaitons écrire ? A-t-on envie de subir la jubilation d’un Système qui n’hésita pas à cracher sur le peuple souverain quand il osa lui dire NON un certain 29 mai ? Prendra-t-on le risque de voir les problèmes du pays mis à l’arrière plan sous prétexte de second tour serein, qui ne révélerait aucun malaise, et qui au contraire tendrait à faire croire que nous sommes satisfaits de notre sort et de la manière dont les 2 partis majoritaires gèrent la France depuis des années ?…
Partant de ces considérations, je n’hésite pas à l’écrire clairement : il faut à tout prix éviter ce scénario cauchemardesque, et tout faire pour échapper au second tour du désespoir Royal/Sarkozy ! Notre pays est en crise profonde, la misère gagne du terrain, le pessimisme est immense. Nous n’avons vraiment pas besoin de donner une occasion au Système qui nous gouverne depuis des années de faire de l’autosatisfaction et de se détourner de problèmes pourtant bien réels. Il est nettement préférable de les révéler au grand jour en refusant ce qu’on tente de nous imposer dans toutes les rédactions, dans tous les bureaux bruxellois, dans toutes les officines proches de l’UMP et du PS.
Au risque assumé de choquer certains, et après mûre réflexion, je l’affirme : utiliser le vote Le Pen pour casser le scénario Royal/Sarkozy constitue sûrement la solution la plus efficace, et semble avoir déjà été comprise par nombre d’électeurs qui n’ont jusqu’ici jamais voté pour le candidat du Front National. Séduits par la nouvelle tonalité républicaine du discours lepéniste et poussés par la nécessité bien comprise de répondre efficacement au véritable et unique enjeu de cette élection présidentielle, l’affiche du second tour, ils s’apprêtent à unir leurs forces pour faire vivre l’espoir et éviter que le cercueil libéral ne se referme sur nous le 22 avril, comme nous avons déjà su l’éviter le 29 mai 2005. J’ai récemment décidé de les rejoindre, rompant avec 20 ans de discours médiatique qui au plus profond de moi-même m’interdisaient jusqu’ici de franchir le Rubicon. L’enjeu est trop grave, la cause trop importante, j’espère que beaucoup comprendront cette analyse et suivront la même démarche."
Benjamin, Chaumont (52).


Cet éclairé n'avait pas prévu l'artifice Bayrou et sa "montée" montée de toutes pièces. Sorte de substitution au vrai débat, avatar d'un match "démocrate" à suspens pour faire oublier Le Pen, la vraie bête noire du système. C'est raté. Bayrou est démasqué, il est des leurs.

Lisez bien ces lignes, convaincus ou non, c'est très important. Voilà ce qu'on pense lorsque l'on réfléchit. Sortez de l'obscurantisme! Il n'y a pas et il n'y aura pas de vrai débat, c'est une évidence. Citoyens, c'est à vous, et à vous seuls, qu'il incombe de trouver la lumière et de sauver la patrie en danger!

Objectivité


Encore un fantastique exemple de malhoneteté "journalistique". Pascale Clark, qui souhaitait sans doute renforcer sa place dans le petit monde très fermé de la médiacratie du système, a été un modèle pour les futurs journalistes anti Le Pen. L'interview, ou le lynchage, dans lequel elle va jusqu'à se demander pourquoi il est encore vivant (classe!), dépasse et repousse les frontières du "traitement spécial et républicain" infligé au leader du FN.


Dans sa petite tête, elle ne comprend pas que Le Pen la remercie chaudement. Plus personne ne pourra dire que le traitement de Le Pen est le même que celui des autres candidats. Et en parcourant les forums et réactions diverses, on s'aperçoit que personne ne l'approuve, bien au contraire. Pour elle, ce n'est pas grave, elle a fait son sale travail, et en tire quelque bonne conscience. Elle se sent même surement grandie. Quelle perversité de l'esprit! Elle se voit en chevalière de l'ordre juste, cette fan de Segolène. Elle est dans son petit monde très fermé, ce microcosme artificiel ou l'on ne peut rire absolument de rien, ou les tabous et les aigris règnent, et ou l'on glorifie les "courageux" qui "tapent" Le Pen.


D'avance nous vous remercions, madame Clark. Nous allons bien rire. Après tout, vous n'êtes qu'une fan de Segolène, on ne pouvait donc rien espérer de mieux.


On l'imagine bien, après l'émission, avec ses assistants, recevant, encore toute excitée, les compliments des lèches-culs, prête à foncer dans les soirées mondaines, l'air de rien, attendant juste le verre de champ à la main, qu'on la remarque, et que ses pairs la félicite. Et elle de répondre, modestement,"c'était normal, je n'ai fait que mon devoir". Entre flics de la pensée..


La meilleure des vengeances serait un bon retour de baton le 22 avril. Le simple fait d'imaginer sa tête décomposée à la vue des résultats serait la plus douce des justices.. Il n'y a pas qu'à Reims qu'on sabrera le Champagne. Enfin, ce n'est qu'une malheureuse bobo, fille de bobo, qui a grandie frustrée dans l'univers paralèle de la médiacratie, qui a travaillée avec Fogiel et consorts.. Et qui veut refaire un monde qui n'est pas le sien. Ayons pitié. Elle n'officie qu'en voix off? Ouf!


C'était l'émission En Aparte (sur Canal+, la chaîne inique en son genre), la video est sur le site d'Alain Soral. Assurément, l'Histoire ne pourra pas occulter cette dérive des informateurs devenus falsificateurs et procureurs.

Fascisme en France? Oui bien sur.

Ou ça? Regardez dans le miroir madame Clark.



vendredi 6 avril 2007

Pendant ce temps là..

Le Pen monte tranquillement, pendant ce temps là, dans son dos, la valse des pourris continue..

Qui d'Eric Besson ou d'Azouz Begag sera la brebis la plus galeuse? Qui vomira le plus d'immondices sur son ancien proche devenu"candidat"? Des pourris archi-pourris en pleine ripoublique, pas de quoi s'émouvoir..
Mais il faut reconnaître que la situation à un côté comique.
La campagne n'avait déjà pas le niveau, cela ne va pas s'arranger. Une campagne poubelle, ordurière. On tente à tout prix de masquer au peuple l'échec criant du système sur tous les points, et ce par des livres assassins, par des petites phrases, par une querelle de préséance entre gens bien élevés, pantins agités ridicules, vides de sens.
Tous aux abois, affolés par une situation qui leur échappe déjà, tous déboussolés, perdus. Les pions du système, qui tentent de se mettre à l'abri (et démontrent que leurs choix ne sont du qu'au hasard des vents), révèlent leur vraie nature.. Les masques tombent. Les têtes vont suivre. et à la fin..

"Si il n'en reste qu'un, il sera celui là!"

La vérité


Encore et toujours la désinformation. Voilà ce qu'on pouvait lire dans le "journal du dimanche au quotidien":


"Sciences Po manifeste contre Le Pen.
A l'arrivée du président du Front national à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris pour un forum sur les femmes, des dizaines d'étudiants ont crié "Le Pen facho", "Le Pen raciste". Selon un témoin, une centaine de jeunes auraient freudonné (sic) des slogans anti-Le Pen à l'extérieur du bâtiment pendant que d'autres mettaient des coups de pied dans sa voiture. La raison : avant de répondre aux questions des femmes réunies par le magazine Elle, Jean-Marie Le Pen a déclaré qu'il y avait plus de gens polis et éduqués dans les cités de banlieues qu'à Sciences Po. Peu d'incidents avaient été signalés auparavant dans la campagne du président du Front national."


Donc le titre est déjà révélateur. Tout Science Po? Non bien sur. En réalité, il s'agissait "de dizaines" de manifestants (même pas 100). Et les "jeunes" qui "freudonnaient" ont été provoqués par Le Pen. Et bien non, si Le Pen a déclaré fort justement que dans les cités on était mieux élevé qu'à Sciences Po, c'est bien sur suite à cet accueil, et non pas l'inverse. Et qui a dit que Segolène Royal avait été chahutée elle aussi? Ce fut pourtant bien le cas!


Le lendemain, vendredi saint, lui donnera d'ailleurs raison, puisqu'il reçu à Argenteuil un bon accueil. (vous vous souvenez, là ou Sarkozy parlait de "racailles", et ou il n'ose plus mettre les pieds depuis). Certains affirmaient que Le Pen serait "taillé en pièce" par les jeunes du quartier (un peu comme Dieudonné devait être taillé en pièce à la fête des BBR..). Et là les médias ne savent que dire pour se remonter le moral... On peut lire, dans leurs torchons (petite désinformation entre amis) que dans le public, une personne a dit: "rentrez chez vous!". Elle est bien sur citée! Et ces femmes voilées qui applaudissent? Et ces jeunes avec qui il a pu discuter calmement? Y a t il eu attaque? Insulte? Jet de pierres? NON!

CQFD encore une fois. Les mythes tombent.

A signaler un épisode croustillant lors du question réponse à Science Po.
Le Pen parle aux femmes: "-Vous souffrez d'un handicap social.."
(Chose que TOUS les candidats disent)
Mais lui, c'est Le Pen, donc, c'est forcément mauvais. Réflexe pavlovien immédiat de quelques gogo, qui prouvent qu'ils n'ont rien comprit:

"-Bouuuuh!" (diffusé sur France Info)

Réponse de Le Pen:

"-Bande d'imbéciles! Vous ne savez que huer! C'est tout ce qu'on vous apprend à Science Po? Eh bien merci!"

Il a également affirmé que la parité (scandaleuse inégalité, utopie dangereuse, au même titre que la discrimination positive) ne se ferait "surement pas" dans son gouvernement. Les meilleurs auront les postes, donc. Logique. Pas pour le monde des médias du système..

Dans la dernière ligne droite, gageons que le peuple y verra clair, malgré l'obscurantisme médiacratique et ne s'y trompera pas le 22 avril. Le peuple, lui, sait. Et c'est lui qui vote. Et sil les médias informaient plutot que déformaient? Le Pen serait à combien déjà?

jeudi 5 avril 2007

Alain Soral vs "Démocratie", encore..

Communiqué vu sur AlainSoral.com:

"Toujours les mêmes procédés. Une assistante me confirme l'émission la veille, elle est même annoncée à l'antenne. Le soir je reçois le texto suivant : "Je suis contraint d'annuler le débat sur i télé. Report sans doute semaine prochaine. Désolé, à très vite. Jean-Jérôme Bertolus". Et ce matin c'est Claude Askolovitch - autant dire un comparse - qui fait semblant de porter la contradiction à Alain Krivine. Est-il besoin d'ajouter un commentaire ?

Il serait moral que tout ça se paye dans les urnes le 22 avril...

AS."

Maintenant vous savez.
Pauvres naïfs que nous étions. On s'en réjouissait à l'avance de ce débat. Soral est une telle arme. Besancenot n'en a pas voulu, Krivine n'en veut pas davantage, et la télévision est complice de cet énième déni de démocratie.
Alors peut être y a t il encore un espoir?

Pour ceux qui y croient encore, rendez vous sur "Youtube.com", tapez "désinformation" et regardez par vous même, les exemples ne manquent pas. Il y a plus subtil encore, plus pernicieux (l'accident imaginaire de la fille de Le Pen juste avant le grand direct) La télévision française et ses méthodes, c'est ça. La démocratie à la française, c'est ça. Et encore, ce que vous voyez n'est que la petite partie visible de l'iceberg.

Le Pen, humour, politique et diktat


Le PS a récemment "regretté" que le jury du prix "Press club, humour et politique" ait retenu dans sa présélection Jean-Marie Le Pen.

A la question: "Si vous êtes élu Président, quel sera votre premier voyage à l'étranger?"
Le Pen avait répondu :"Montfermeil".

"Cette phrase, stigmatisant les habitants de Montfermeil et confinant au racisme, relève d'un humour particulièrement douteux", proteste dans un communiqué le secrétaire national à l'Egalité, Faouzi Lamdaoui. Le Parti socialiste "regrette le choix" du jury "de cautionner ainsi les propos de Jean-Marie Le Pen". "Et, pour citer Pierre Desproges, moins sinistre (cynique) que Jean-Marie Le Pen, le jury de ce prix ne devrait pas oublier que "l'on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui", conclut le communiqué. Composé de 18 membres, le jury est présidé par Jean Miot, ex-président de l'AFP.

Tiens donc.

Petit rappel:

"-Quelle est la première ville arabe traversée par le Paris Dakar?
-Marseille!
-Mais non... C'est Toulon!"

Toujours sur le ton de l'humour, qui sont les auteurs de ce dialogue? Les Inconnus, bien sur, pas Le Pen. Donc dans ce cas là, aucune condamnation, ni aucune réaction d'ailleurs, du PS comme d'autres associations à quatre sous.

Le communiqué est clairement dirigé contre Le Pen. Son traitement est particulier.
Vous avez dit Egalité?

Le PS veut nous retirer le droit de rire quand bon nous semble? Veulent ils légiférer la dessus?
Vous avez dit Liberté?

Pour le PS on peut rire de n'importe quoi, mais gare, il ne faudrait surtout pas que ça vienne de n'importe qui! Les hommes version PS ne vont pas tous ensemble.
Vous avez dit Fraternité?

mercredi 4 avril 2007

"j'en ferai des confitures !"

"-Qu'est-ce que vous ferez de l'euro ?
-J'en fais des confitures ! L'euro a été institué parce qu'on voulait créer un Etat supranational. Manque de pot, l'Etat supranational s'est pris les pieds dans la Constitution et s'est cassé la gueule. Moi, je dis que l'euro périclitera. [...]
-Vous n'avez pas changé.
-J'ai passé l'âge.
-Quand on dit : M. Le Pen s'est assagi…
-Oui, maintenant il fait sous lui, c'est bien connu. Il n'en peut plus… Je déplore la tendance de la classe politique à la mièvrerie sentimentale et au compassionnel. Je pense que l'homme public étant par définition chargé d'imposer l'intérêt général à des minorités, il ne peut pas espérer être aimé. S'il est respecté, c'est déjà exceptionnel.
-Y a-t-il un homme politique français, qui soit votre modèle ?
Vous vous doutez bien que ce n'est pas Albert Lebrun. Ce serait Clemenceau à la rigueur – ce vieux rad-soc, francmac'-là – parce qu'il était patriote et que c'était un vieux con en plus ! Il me sert d'alibi en quelque sorte."

Une des dernières (et appréciable) intervention de Le Pen, dans Le Monde, dont le titre n'est pas sans rapport avec une toute récente proposition de François Bayrou. Il s'agit d'organiser un débat des quatre principaux candidats sur Internet (non soumis aux règles CSA).

Si Royal (fan de Diam's) et Le Pen sont pour, Sarkozy a quand à lui décliné l'offre. Il est vrai qu'il y a gros à perdre dans ce genre d'affrontement. Bayrou va jouer le tout pour le tout, Royal compte tenter de s'imposer face aux "machos" et le redoutable Le Pen pourrait bien faire des confitures des trois mousquetaires... Quand on voit le piêtre niveau des débats...

Une bonne vieille joute verbale pourrait raffraichir quelque peu cette campagne qui se déroule par médias (record de désinformation battu) et "soutiens" (les sous-candidats qui réfléchissent) interposés. Cela pourrait clarifier la situation, et faire tomber quelques têtes..

Des candidats pressés


Décidément, les records de vitesse sont à l'ordre du jour, après le TGV, les candidats, d'après Auto Hebdo:

Nicolas Sarkozy: 130 km/h dans une zone limitée à 70 km/h (Il était alors Ministre de l'intérieur)
Jean-Marie Le Pen: 185 km/h au lieu de 130 km/h
François Bayrou: 120 km/h sur une voie limitée à 70 km/h
Ségolène Royal: 158 km/h dans une zone limitée à 110 km/h

Même le postier Besancenot a donné dans l'excès!

Parmi ceux ci, tous se sont prononcés en faveur de la poursuite de la politique de durcissement de la sécurité routière... Plus de radars et de sévérité, donc.

Tous?

Non! Un candidat résiste encore et toujours. Jean-Marie Le Pen s'est prononcé pour une révision à la hausse des limitations de vitesse sur autoroute (de 130 à 150 km/h). Bien sur il a subit le déchaînement d'une certaine "presse" qui allait jusqu'à l'accuser au mieux de "populisme"(!), au pire de "criminel", alors que les autoroutes Allemandes, non limitées, tuent bien moins que les notres...

Cherchez donc les hypocrites parmi la brochette de flashés! Les paroles de certains ne valent assurément pas les actes. Jolis exemples, même si sans doute ce n'était pas eux mêmes qui conduisaient les véhicules. D'après auto Hebdo, quelques uns de ceux là ont contacté le magazine, "inquiêts" ou "en colère"..
La "transparence", vous comprenez.

mardi 3 avril 2007

TGV: 574,8 km/h


La rame noire et grise du record « V150 » a atteint 574,8 km/h au point kilométrique 191 de la nouvelle Ligne à Grande Vitesse LGV Est européenne, en France, à 13h13, dépassant de 59,5 km/h le précédent record de vitesse sur rail établi en 1990.
C'est là une nouvelle démonstration de l'excellence française, réussie par Alstom. Le TGV reste un fer de lance parmi les grands fleurons de la technologie française, qu'elle soit civile (Concorde, dont un nouveau projet franco-japonais de Concorde II devrait voir le jour) ou militaire (Rafale, Charles De Gaulle, Triomphant, etc.).

Ce record, démonstration de professionnalisme, au coût estimé de 30 Millions d'euros devrait permettre d'en rapporter bien davantage, et d'écraser la concurrence mondiale, compte tenu de l'impact médiatique du record du TGV, qui reste à la pointe de l'industrie ferroviaire mondiale depuis 25 ans déjà.

Le TGV est depuis son existence la symbole d'une certaine idée de grandeur à la française qui se doit d'être sauvegardée à tout prix, n'en déplaise aux tenants européistes.
La video LCI Live de ce grand moment d'émotion et de fierté, dont les images circulent déjà sur les écrans du monde entier, ou quand la France se fait la locomotive de l'humanité:

lundi 2 avril 2007

Cimetière profané à Lille


Pour une fois, l'ensemble de la classe politique est unanime pour condamner. C'est mal. Les morts n'emmerdent plus personne alors laissons les reposer en paix. Hélas la lâcheté pousse certains à s'attaquer aux défunts, à défaut des vivants.

Qu'on le veuille ou non, c'est bien le résulat du communautarisme, et d'un manque de respect assez ignoble. A n'en pas douter des marginaux, des endoctrinés, ou tout simplement des cons.

Même les plus illustres adversaires de notre grande Histoire respectaient les corps de leurs ennemis vaincus. Comme par hasard en pleine période électorale. Complot? manipulation? Non, cimetière profané.

Ceux qui se livrent à de tels actes n'ont pas intégré une certaine culture, aussi âgée que les âges. Triste.
L'enquête est en cours.