samedi 17 mars 2007

Les 500 signatures


La course aux paraphes à prit fin hier. Cette année, l'épreuve des 500 signatures aura atteint des sommets dans le ridicule et l'absurde. Parrainages vendus aux enchères, tirés au sort... etc. Il n'en reste pas moins que quasiment tous les médias et les organismes ayant quelque écho ont annoncé que la "santé" de la démocratie avait "besoin" de Le Pen, et que son absence serait une "catastrophe". (Les mêmes manifestaient contre lui en 2002). Pourtant, dès l'annonce faite du dépot de 535 signatures de maires, les mêmes organismes et médias sont revenus à la charge en annonçant "la fin du faux suspens", ou la "fin de la comédie". Le Pen fait encore sa "victime". Il est vrai que personne n'a reproché à Besancenot ou à Bové de se plaindre.

La réforme concernant ces 500 signatures sera t elle enfin effectuée ou encore une fois oubliée par calcul juste assez longtemps pour que recommence cette comédie républicaine à la française, qui fait beaucoup rire (au mieux) les observateurs du monde entier?

Le Pen en 2002: 2ème tour, 17.79. Gerard Shivardi, qui a eu beaucoup moins de mal à les obtenir, représente le PT. En 2002, Gluckstein (PT) avait réuni entre 0.5 et 1% des voix. Oui, ces états de faits sont rappelés sans cesse, mais vous avouerez qu'il y a de quoi. A quand la réforme profonde des institutions électorales?

Nous aurons sans doute l'occasion d'en reparler avant les législatives, modèle de scrutin usé et manipulé jusqu'à l'os, qui réalise l'exploit de permettre à l'Assemblée d'éviter d'accueuillir le moindre député FN! C'est cette même sous représentation qui poussera les électeurs à aller plus loin pour passer outre cette iniquité scandaleuse.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Thanks for writing this.