mercredi 28 mars 2007

L'Europe, le rêve?


J'illustre ce communiqué du Front National d'une carte bien édulcorée par le quotidien le Monde(oubli des migrations internes et estimation drastiquement inférieure à la réalité).


"A l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de la prétendue « agence européenne de contrôle des frontières » (Frontex), son directeur adjoint Gil Arias avertit que l’immigration va s’aggraver et qu’il faut s’attendre à des entrées massives de clandestins.

Il regrette que les Etats européens se reposent sur Frontex alors, dit-il, que c’est aux Etats concernés de surveiller leurs frontières.Telle est l’hypocrisie criminelle de la politique européenne. D’un côté on met en place une politique communautaire, avec Frontex, censé l’appliquer. Mais comme Frontex, avec ses 78 fonctionnaires, est évidemment incapable de surveiller les frontières extérieures de l’Union, on rejette la responsabilité sur les Etats, qu’on a préalablement dépouillés de tout moyen d’action.

Eh bien prenons au mot M. Arias. Reprenons le contrôle de nos frontières, rétablissons une politique nationale qui puisse faire barrage aux torrents migratoires."


Criminel! Combien de drames humains? Combien de victimes? Sacrifiés ainsi avec les états nations, sur l'autel de cette Sainte Europe si irresponsable! Ce véritable scandale, aveux d'impuissance, dont les mots savamment choisis dissimulent mal l'alarmisme et l'échec total de l'euromondialisme, démontre si il en était encore besoin qu'il est grand temps de reprendre l'état en main, et de rendre à la France sa souveraineté totale. Dans une hypocrisie sans nom, les dirigeants européens rejetent la faute sur les états nations, déjà à demi-démantibulés et asservis. La descente aux enfers n'est plus dissimulable. Ne tombons pas avec cette Europe!

Que sais je?



A l'occasion d'une nouvelle manifestation criante du manque total d'équité de certains "journalistes"(les frustrés propriétaires d'une carte de presse), hélas plutôt nombreux, je souhaitais vous parler de la célèbre collection "Que sais-je?". Dans le numéro "Les partis politiques", on pouvait y lire certaines choses intéressantes. Par exemple, l'écart substantiel des votes entre les femmes et les hommes. Que ce soit pour Chirac, Le Pen ou Jospin, il y a 5% d'écart entre les pourcentages comparés des deux sexes ayant votés pour chacun de ceux là.

On apprend en outre que nombre de votants le font de manière très conditionnée (Ce n'est pas nouveau). Votes de conformité, d"habitude, de déférence, de proximité, éthique ou sociale ("je vote pour elle parce que c'est une femme!").

A la question que savent les gens des partis?

Que sais-je répond:

"Un sigle, une image, des slogans, des bribes de programmes, une idéologie."

Comment le savent ils?

"Ouï dire, socialisation diffuse, presse, radio, tv, Guignols."

Et d'ajouter: "Le degré auquel une société est organisée de manière partisanne dans des organisations englobantes n'a guère été étudié. Cela aurait permis de ne pas confondre Allemagne de Weimar et France des années 80, et de ne pas assimiler FN et NSDAP."

Rien de bien convaincant, me diriez vous. N'empêche, le reconnaître est déjà un grand pas en avant, quand on sait à quel point le poids du dogme historio-médiatico-systèmique quasi religieux pèse sur les épaules des chercheurs. Cette même Milice de la Bonne pensée unique qui voudraient transformer la vérité, la soustraire aux yeux du peuple. "Ce système incapable de résoudre les problèmes dont l'ultima ratio est le tabou"(Le Pen). Le tabou est né en 1945, avec la découverte des camps de la mort, alimenté ensuite par les lois liberticides (Gayssot), ou l'état se permet de statuer sur l'Histoire, sans légitimité aucune. Pas étonnant qu'on combatte Le Pen (Le "nazi" qui a tenté à 16 ans de s'engager dans la résistance) avec tant d'acharnement! "Je suis un danger", disait-il. La preuve est là! L'anti-système est bien celui que le système déteste le plus, et l'ultima ratio du tabou passe et repasse sans fin sur les ondes et les écrans.
Jusqu'à quand?

Certains voudraient laisser croire (tous ceux à la gauche de Sarkozy) que la Police (Milice)organisme détestable de l'état, le tyran oppresseur, ne fait qu'accabler et provoquer les malheureux sans papiers et "jeunes", "chances" pour la France, qui ne sont pas un problème, pour Segolène. Les flics, les vrais émeutiers? Laissez moi rire!

Est ce parce que la médiacratie du système compte dans ses rangs pas moins de 80% de journalistes de gauche?

Or, à 90%, les citoyens français estiment que la Police fait bien son travail et qu'il faut la soutenir. Crise de représentativité vous dites?

Pas étonnant que le peuple, dont on ne tient pas compte, dont on dit les pires absurdités en son nom, finisse par se mettre en colère! "Il est tant que le peuple se lève pour mettre de l'ordre chez lui!"

Comme l'affirment beaucoup d'analystes, la gauche aujourd'hui s'est grillée. Dans leur obsession à taper sur Sarkozy, ils n'ont pas vu l'erreur qu'ils commettaient. Très mal joué de ne pas soutenir les agents, représentants républicains, face aux voyous, vandales, casseurs, racailles, ou tout ce que vous voulez, bref, les 300 "jeunes" qui s'en sont pris aux symboles de la République, avec l'aval à peine voilé d'une triste gauche, une fois de plus. Pourquoi l'effondrement de la gauche? Parce que ça.

Incidents Gare du Nord


Tiré d'un article du collectif Bellaciao:

"On lit tout et n’importe quoi, le sans billet "aurait" 14 ans il "aurait" été passé à tabac par des CRS, une femme enceinte voyant la scène "aurait" fait un malaise et tout un tas d’autres conneries du style insulte à l’encontre de Sarkozy en ces termes "Sarko hypocrite" ! Comme si les "indigènes de la république" qui composaient majoritairement les émeutiers employaient ce genre d’insulte...
L’individu contrôlé A 33 ans il A blessé les deux contrôleurs, des gendarmes employés dans le cadre de vigipirate ont maîtrisé et introduit l’individu très excité dans un local RATP en attendant la prise en charge de la police et son acheminement au commissariat d’arrondissement STOP ET FIN !
Mais pour ceux qui connaissent la gare du Nord, hormis un très grand nombre de pacifiques SDF ont y trouve une populace de glandeurs, de traine savates, dont la plupart sont comme nous l’avons vu sur les images télévisées d’origines africaines et il n’est pas raciste de constater que ces sème merde à l’affût de la moindre altercation avec les flics sont quasiment tous blacks ou beurs !
Je ne pense pas qu’il y ai manoeuvre à l’approche des élections comme on peut le lire ici, un post parle de la télé qui n’a filmé que des noirs ! comment faire autrement ? J’étais à la gare du nord et les mecs qui ont tout cassé et se sont affrontés violement aux flics n’étaient pas tous noirs efffectivement, le restant était d’origine maghrébine.
Ces faits nous donnent une idée de ce que devient la France métissée prônée par certains, ils sont les prémices de l’inévitable guerre civile ethnique que connaitra le pays."


Voilà à quoi mène le communautarisme. Au désamour le plus total de la nation (éducation catastrophique) et au rejet de l'ordre républicain. On fait tout pour que les enfants ne le respecte pas, nous sommes servis. Quand va t on comprendre et affirmer la toute puissance des lois? Quand va t on cesser de critiquer ceux qui veulent la faire appliquer (en toutes circonstances), quand va t on cesser de s'en prendre aux "flics", qui selon certains "provoquent" les jeunes. On rêve. "Il ne faudrait pas qu'il soient là. Que tout se passe entre nous. La République? Connaît pas!"

PS: De nombreuses vidéos circulent sur Internet. Vous pourrez constater de vous même l'étendue du désert. Il s'amusent les émeutiers.. C'est politique? Non bien sur juste haineux et débile, gratuit. Ils seraient vraiment contre Sarkozy et Le Pen, ils se tiendraient à carreau et ne feraient pas ça..

Le déclencheur qui a agressé les agents (coup de tête puis coups de poings) est un multirécidiviste Congolais, bien connu (en mal) des services de Police. Il avait 22 condamnations à son actif. C'est un sans-papier. Il faudra qu'on m'explique ce que foutait là (en France et en liberté) un tel individu.

Et il n'y a qu'un Julien Dray, refusant la moindre évidence, pour affirmer que les incidents:

«illustrent le climat de tension, le fossé et la violence désormais installés entre la police et la population». La population??? Comment peut on dire des inepties pareilles??? Voyez comment vous voient les socialistes de madame Royal.. Le peuple de France rêve secretement de massacrer du flic? Vous et moi sommes des émeutiers en puissance, messieurs! Merci, M.Dray, pour ce nouvel aveux de déficience mentale. On sait de quel côté vous êtes (et de quel côté vous voudriez qu'on soit), il n' y a rien à ajouter. A mon humble avis, ce sera plus de tels propos qui feront monter ses adversaires que les évènements eux mêmes. Quel plaisir d'être mis dans le même sac que le produit de tout ce qu'on exècre! Regardez sur les vidéos le peuple de France à l'oeuvre, les ingénieurs, les cadres, les employés du tertiaire, les paysans, les bons ouvriers, tous réunis dans une complicité anti-flic sans faille!

(Propos repris dans Libération, qui se contredit d'article en article... Le mot "jeune" est employé pour y décrire les émeutiers.. D'accord, alors je crois qu'on peut détester les "jeunes" en paix.)

La palme de la désinformation revenant à Saphirnews pour son tissu de mensonges publié hier au soir:

"Les incidents ont commencé lorsqu'un ado a refusé de présenter son titre transport aux agents de sécurité puis aux CRS. Ces derniers devant le refus du jeune garçon se sont alors mis à lui donner des coups de matraques. Une femme enceinte à proximité des évènements s'est évanouie provoquant la colère des autres usagers."
Mardi 27 Mars 2007
La Rédaction

Pas mal non? L'ado est trentenaire, il a aggressé les agents. Et on est toujours sans nouvelles de la femme enceinte évanouie. Peut être a t elle disparu dans une crevasse provoquée par une grenade de la Police..

S'en est suivit une polémique attendue, marquée par une nouvelle intervention de Segolène, toujours aussi magistrale dans ses syllogismes, jugeant que "pour qu'un simple contrôle d'identité dégénère de la sorte, il y a vraiment quelque chose qui ne va pas".

Sans blague?

Je ne reprendrai même pas les énormités des candidats d'extrème gauche tels Bové ou Buffet, vous imaginez bien que pour eux, c'est uniquement la faute des flics (Qu'est ce qu'ils faisaient là? Depuis quand doit on contrôller les gens qui refusent de payer?) et de Sarkozy, accusé à la fois de "provoquer" les incidents dont il bénéficierait et de ne pas en avoir assez fait à l'Intérieur. Mais "l'ultra gauche" n'a que faire des paradoxes de sa propre logique.

La seule réaction logique, une fois n'est pas coutume, est à mettre au crédit de M.Sarkozy. "La gauche est du côté des aggresseurs et des casseurs, elle veut régulariser les sans papiers, c'est son problème". "Ce n'est pas du tout un climat dans le pays. C'est parce que depuis des années, une idéologie post-soixante-huitarde a conduit à tolérer l'intolérable."
Marine Le Pen, elle relève que grâce à un dispositif mis en place à partir du 31 mars par le conseil régional d'Ile-de-France que dirige Jean-Paul Huchon (PS), les bénéficiaires du RMI, y compris s'ils sont en situation irrégulière, bénéficieront de la gratuité des transports en commun. « Le clandestin qui, en refusant de se faire contrôler, a provoqué une émeute à la Gare du Nord mardi soir, aurait dû attendre trois jours ». Le PS persiste et signe.. Comme disait Clémenceau, tout su, rien comprit. N'en doutons pas, ça plaira aux travailleurs.

M.Barouin a promis des sanctions sévères. Le moins que l'on puisse attendre est l'expulsion imédiate du fauteur de trouble et des peines de prison ferme pour les casseurs.

Et oui, certains trouvent tout a fait juste de na pas payer dans le métro, donc il ne faut surtout pas les contrôller... De plus certains "jeunes" ont "estimé" (ils ont des prérogatives en la matière?) que l'arrestation avait été trop brutale (l'interpellé était fou furieux). Donc il fallait casser du flic, ça va de soit..

Croyez vous qu'aller dans ce sens, c'est aller dans le bon sens?

dimanche 25 mars 2007

Les meurtriers de la France



François Bayrou, le centriste de tous les centres est revenu sur les récentes déclarations Sarkozistes et Royalistes sur le thème de l'identité nationale. Il les a qualifiés de "dérives dangeureuses".

Pour lui le président de la République ne doit pas se mêler de cela. Selon lui, aucun de ceux ci "n'ont mis l'ombre d'un petit doigt dans l'engrenage": De Gaulle, Pompidou, d'Estaing, Mitterand (responsable du déclin) et Chirac (le pire). Le général De Gaulle doit se retourner dans sa tombe! Bayrou est le digne successeur de Chirac il n'y a plus de doutes.


Royal (tardivement, comment ne pas y voir un calcul?) se replace sur les pas de Sarkozy, lui même déjà dans les traces de Le Pen, sauf que les deux premiers sont des européistes convaincus, et qu'ils ne pourront jamais, pour une avalanche de raisons, franchir le pas du salut et revenir sur la course folle à l'euromondialisme.


François Bayrou, le "supereuropéiste", tente encore de se démarquer des autres. Il n'a manifestement pas compris la "problématique centrale" française. Les deux autres s'y mettent timidement mais ce sont des euromondialistes.

C'est déterminant, évident. Seul Le Pen n'en est pas un. Seul lui peut parler des dangers qui pèsent sur les états nations. Seul lui peut nous sortir de cette mauvaise autoroute. Le dangeureux "engrenage", le péril qui menace la France, c'est bien celui là! Celui d'une Europe sans âme ou on maudirait tous ensemble les sceptres des grands états nations! Ils ne comprennent donc pas que la France n'est pas une esclave, qu'elle doit vivre, et qu'elle ne peut être sans sa grandeur!


Pourquoi ni Sarkozy, ni Royal, ni Bayrou ne parlent pas de l'Europe? De quoi ont ils peur? Veulent ils nous faire oublier que dorénavant, comme l'a si bien dit Bayrou, tout se fera sans nous, par voie parlementaire (représentativité zero!)? A l'heure ou la majorité du peuple veut réviser les principaux traités européens, les grands "démocrates" du système persistent et signent dans la même voie! Ils vous saluent bien, depuis les banquets de Berlin, anniversaire mascarade, injure à ce que vous êtes, injure au peuple de France, à ses voix, à son âme! Qu'attendons nous pour virer ces imposteurs?


Ouvrez les yeux!

samedi 24 mars 2007

Quelques images...




...Que vous n'auriez jamais pu ni du voir sans Internet. Dont on se garde bien de parler. Elles étaient vouées à rester dans les archives sans jamais en sortir, ou vouées à vite être étouffées et oubliées. Pourquoi? Jugez vous même. affligeant. Internet permetra de lever le voile sur un certain nombre de procédés de diabolisation rétrogrades et pavloviens.


Le Pen sur le "point de détail":



Le Pen sur Aimé Césaire et les Békés:



Réellement excellente celle ci (On a l'impression que pour la médiacratie, le Pen ne peut pas dire la vérité!):



Il y en a tant d'autres... Cherchez bien, vous en trouverez. La bataille se gagnera en grande partie grâce à Internet.

Allons enfants...


Un sommet. Elle a encore fait très fort, Marie-Segolène, l'Immaculée Conception du PS.
Il y a une semaine de cela, elle qualifiait "d'ignoble" l'intervention de N.Sarkozy sur l'identité nationale, thème sur lequel "elle ne lâche rien"(!). Qu'a t elle dit, depuis une région très frontiste?
Elle suggère que tous les français disposent chez eux d'un drapeau tricolore, que chaque français devait connaître les paroles de la Marseillaise (ce n'est pas le cas?), et que tous hissent les drapeaux aux fenètres pour le 14 juillet... A l'américaine quoi.
Cette idée est toute fraîche. Elle s'est réveillée toute amoureuse de la nation et de ses symboles il y a deux jours. Ne cherchez pas, elle ne l'a jamais dit avant cela. Mais non, il ne s'agit pas de contrer Sarkozy.. Mais non ce n'est pas un "calcul opportuniste"... Comment peut elle nous prendre à ce point pour des andouilles???
Après une double Marseillaise entonnée par ses sympathisants, elle s'est félicitée:"C'est une étape historique de l'histoire de la gauche qui avait cru devoir abandonner l'hymne national à l'extrême-droite".
On veut bien, mais alors pourquoi seulement aujourd'hui, Marie-Segolène? Quelle mouche t'a piqué? On voudrait croire que tu t'es réveillée amoureuse de la nation, mais ne viens pas nous jouer les Jeanne d'Arc. Comment gardes tu de la crédibilité après une telle démagogie et de telles contradictions?
La socialiste a tenté de défendre
Devant les journalistes, elle a également déploré que les sportifs français soient ceux qui "connaissent le moins" les paroles de l'hymne lors des compétitions internationales.
Ah bon, mais alors toi, Marie-Segolène, pourquoi ne le chantes tu pas, cet hymne, lorsqu'il retentit?
"Je ne suis pas chef de choeur non plus! Je suis candidate à l'élection présidentielle!", s'est-elle exclamée.
Une pirouette pitoyable, pathétique. Logique des catastrophes d'un discours non construit, sans éthique ni conviction morale.
Mais elle se veut convaincante, Marie-Segolène. Oui les paroles du texte révolutionnaire sont "féroces" (Sang Impur), ça peu choquer les petits socialistes en herbe (leur faut il une cellule psychologique?), mais il faut conserver le texte, et expliquer les passages "féroces". Sans blague?
Après cet élan de démagogie patriotique, la socialiste a foncé au "Camp de Milles" d'où 2.500 juifs furent déportés vers Drancy et Auschwitz, pour y déclarer que l'identité française "est faite aussi de cette histoire, d'étapes de lumière et d'ombres".
Oui, après la saillie identitaire, il fallait rapeller les "ombres" rapidement, car sinon cela faisait un peu trop à avaler d'un seul coup pour les militants du PS (préfèreaient l'Internationale), même pour les plus fanatiques (il lui en faudra beaucoup des comme ça). Il est vrai qu'ils avaient perdus l'habitude, depuis des décennies..
Mais heureusement pour eux, une belle jeune femme gardait tout cela dans son coeur, en secret. Elle a patiemment attendu l'investiture, puis le début de la campagne officielle. Le secret était bien gardé. A la manière dont elle a rejeté les propos de Sarkozy, c'est vrai qu'on espérait plus rien de ce côté là. Et maintenant, à un mois des élections, elle lâche tout. Et les sympathiques sympathisants n'attendaient que ça?
Elle ne sait vraiment que faire pour se dépetrer de ses derniers déboires (projet économique qualifié de "dangereux", Eric Bresson, début de baisse de Bayrou qui ne se traduit pas par une hausse pour elle..etc.). La contre attaque des éléphants devrait suivre.
Une campagne historique dans la bouffonnerie...
Décidement on en finit pas de se marrer avec Marie-Segolène. Qui sait les inepties qu'elle débitera quand elle sera au plus bas? En tout cas, au Front, on ne l'attend pas, ni pour les drapeaux, ni pour le reste... Quasiment tous les sujets de campagne s'axent sur les thèmes chers de Le Pen.
Vivement le 22 avril!

jeudi 22 mars 2007

Un sondage intéressant (enfin)



Il s’agit d’un sondage « 5 questions pour 5 ans » réalisé par Novatris/Harris interactive pour RTL le 22 mars 2007. Dans ce sondage, sur 1000 personnes dont 270 se revendiquant de droite et 33 d’extrême droite, RTL voit tout sauf l’acceptation irréfutable par le peuple des idées phares de Le Pen.


Ce sondage se différencie des sondages "classiques" puisqu'il étudie l'impact des idées et des propositions des candidats sur les français. Les douze ont en effet chacun présenté aux français 5 questions.

On savait déjà que la préférence nationale avait, parmi les citoyens français, le vent en poupe. C’est maintenant loin d’être une exception du programme lepéniste. J’y vois encore des signes avant-coureurs (il y en a tant) de la déferlante nationale qui frappera de plein fouet le système vieillissant dès le 22 avril, dans un mois jour pour jour maintenant.

Thème : Immigration, social et préférence nationale

48% des interrogés sont pour l’abrogation de la double nationalité, autant sont favorables à la fin du regroupement familial.
62% pensent que les aides publiques (allocations, etc.) devraient être prioritaires aux français.
52% sont défavorables au droit de vote des étrangers au bout de trois ans sur notre sol (soutenu par Sarkozy).

74% contre la régularisation massive de sans papiers (désolé M. Besancenot, en plus, c'est sa propre question).
75.5% veulent que l’on supprime les allocations chômage aux personnes qui refusent par deux fois une proposition d’emploi correspondant à leur profil ou à leur situation.

Education

96.1% approuvent un encadrement éducatif renforcé pour les mineurs délinquants.
81% favorables à la suppression des allocations des parents coupables de manquement graves dans l’éducation de leurs enfants. (logique encore une fois, concordera avec les autres mesures sociales du FN)
52.3% en faveur de la réactualisation du port de l’uniforme à l’école (dans le primaire et le secondaire. Résultat là encore surprenant. Le retour à l’autorité commence par là).

Ecologie

56% contre la réduction de l’exploitation du nucléaire. (sans surprise, c'était juste pour Dominique).

Europe et mondialisme

53.6% se sentent uniquement citoyen français ou davantage citoyen français qu’européen.
52.4% ne veulent en aucun cas de la Turquie dans l’UE.
52% souhaitent la révision des principaux traités européens (encore un désaveu cinglant pour les euromondialistes du système, qui de toute façon n’en tiendront pas compte. Quand le peuple gronde un peu fort, là dehors, nos élites se contentent de fermer la porte, puis parlent aux caméras en notre nom, mais continuent pourtant à nous mépriser... Ne nous décourageons pas !).

Scrutins et mandats.

81% favorables à la proportionnelle totale pour les scrutins (législatives). (l’évidence même, ce sur quoi le système reste bien silencieux. Il faudrait même imposer les modes de scrutin en un seul tour, pour éviter les alliances.).

89.8% pour un mandat unique (ce qui éviterait la démagogie. Pour ma part je proposerais un plébiscite pour que le peuple juge le bilan du président sortant. Si plus de 60% de gens le jugent positif, il pourra se représenter. Le peuple ne pourrait pas s'y tromper).



Preuve est faite que lorsque l’on demande son avis au peuple, on obtient bien des surprises, souvent totalement en décalage avec les tenants du système, censé le représenter. CQFD, mais tout cela nous le savions déjà. Reste à convaincre ceux qui sont maintenus ou qui se maintiennent sciemment hors de la vérité.

Au passage signalons que la candidate PS de la gauche biaisée du système, a encore une fois fait preuve de sa fantastique et désormais légendaire mièvrerie. Sa première question, qui ne propose rien, a tout du test bateau des années collèges.

Q1 : A votre avis, qui décide des heures supplémentaires dans une entreprise ?
1. L’employeur.
2. L’employé.
3. Vous ne savez pas.

La seconde n’est pas mal non plus, elle se passe de commentaire :

Q2. Estimez vous que lorsqu’il y a beaucoup de gens autour de nous qui ne sont pas heureux, on peut être :
1. Très heureux
2. Assez heureux
3. Peu heureux
4. Pas du tout heureux

Je vous laisse en rire gentiment. Vous comprenez mieux pourquoi j’ai applaudi l’investiture de Marie-Segolène, qui est définitivement et irréfutablement la meilleure pour faire perdre son propre parti.

mercredi 21 mars 2007

Sarkozy ou Le Pen?



"Pourquoi pas Sarkozy?" C'est une question que l'on me pose souvent. "Il est assez à droite pour toi, non?"

Je répond non. Pas Sarkozy. D'accord, il est un peu plus à droite que Chirac (ce qui n'est pas un exploit), encore que ces termes "droite, gauche", ne veulent plus dire grand chose.

Mais il existe dans ses paroles et son programme, des idées qui sont totalement incompatibles avec les miennes, et qui représentent à mon sens des écueils fondamentaux. Je vais tenter de les expliquer, sans faire de procès d'intention au ministre de l'intérieur.

D'abord, je juge positives les déclarations récentes de Nicolas Sarkozy sur l'identité nationale. C'est le thème essentiel actuel, il se doit d'être central dans la campagne. Positif aussi la volonté de remettre la France au travail (Nous travaillons 4 semaines de moins que nos voisins!), de supprimer certaines injustices sociales faites aux travailleurs. Oui il faudra revenir (momentanément peut être) aux 40h, et repousser les retraites jusqu'à 65, voire même 70 ans. Oui il faudra réapprendre le respect absolu de l'ordre républicain et de ses représentants. Oui il faudra rétablir l'autorité du gouvernement, des enseignants, mais aussi l'autorité éducative. Oui pour le programme sécuritaire, dans lequel il faudrait aller encore beaucoup plus loin... Voilà pour quelques points positifs.

Passons aux aspects négatifs:

-La discrimination positive. C'est peut être un détail, mais un tel point n'a pas sa place dans une démocratie, pour tout ce qu'il engendre et tout ce qu'il bafoue (Constitution, DDHC, Préambule, Art. 6. etc.).

-Laïcité. Elle doit être rigoureusement totale. Pas de subventions. Sarkozy n'est pas de cet avis.

-Immigration. Le discours de Sarkozy sur le sujet est très flou (et jugulé par le carcan du système, qui étouffe la liberté de parole).

-Atlantisme. Le Pen n'est pas un atlantiste, Sarkozy en est un. Bien que j'avertisse souvent mes amis politiques de la relativité du "danger" américain (Il vaut sans doute mieux eux que d'autres), il n'en est pas moins que la France pourrait et devrait représenter une alternative constructive sur la scène internationale, par rapport aux américains qui mènent une politique d'opposition (parfois sioniste) effrayante vis à vis du monde Musulman.

-Europe. Le Pen, le seul et l'unique sur ce thème (Les trois autres sont des européistes convaincus), à dénoncer le danger absolu de l'européanisation ou détriment de l'état nation, et qui se dit prêt à rétablir les frontières (davantage économiques qu'humaines, cela va de soit), ce qu'aucun autre ne peut faire (De Villiers n'existe pas).

Et puis Sarkozy est une partie du système, incontestablement. Il défend le système inique (mode de scrutins scandaleux, principalement pour les législatives). Et le système prive de facto de fermeté et d'innovation ceux qui en sont. Sarkozy a beau reconnaître sans arrêt ses points communs avec Le Pen sur les idées, par l'exemple sémantique qu'il répète à l'envie ("Si Le Pen dit que le soleil est jaune, je ne vais pas dire qu'il est bleu"), il n'en reste pas moins du côté du système, rejetant en permance Le Pen vers les marges, avec mépris, comme si le frontiste était l'ultime menace, que tout et n'importe quoi de non conforme à ses idées pourrait favoriser. Le mythe obscur, un fardeau nommé "extrême droite"(pensez aux connotations de ce terme!), que Le Pen supporte depuis des dizaines d'années... Alors qu'il y a bien sur de la gauche chez Le Pen, de la droite aussi, mais surtout l'union et la nation.

Que choque à ce point Sarkozy dans le programme du Front National, qui pourtant ne choquait pas Pasqua? Qu'on lui demande, précisément! Rien! bien sur! C'est juste la simple bonne vieille duperie électorale, usée jusqu'à la corde, depuis des années par des dizaines d'hommes du système, pour rabaisser le vrai candidat de la nation française, et protéger leur petite boutique..

Entendons nous bien. Je ne fais que préciser les différences (importantes) opposant Sarkozy à Le Pen. Il y a bien pire pour l'état que Sarkozy (le moins pire des candidats du système). Et dans l'hypothèse d'une absence de Le Pen au second tour, je voterai pour lui contre Bayrou ou pour lui contre Royal. Je ne peux imaginer que ces deux là, l'opportuniste insignifiant et la dinde gaffeuse (la plus grande farce électorale de la Vème République) se partagent à eux seuls les débats. Lisez la liste des douze, parmi les petits apôtres, pas un seul autre n'a l'envergure du second tour.

Et qui dans le rôle du messie?... Vous le savez.

Au nom des enfants


J'aborde ce sujet récurrent, qui il est vrai ne fait pas partie de mes dillections, tant le poids des passions pèsent sur lui. Cette véritable chape de plomb sociale fait partie des sujets sur lesquels il est en France très difficile de débattre.
Il s'agit des revendications des couples homosexuels concernant le droit au mariage et à l'adoption d'enfants.
J'y suis opposé. Je vais tenter d'expliquer pourquoi. Cela n'a bien sur rien a voir (les accusations ignobles arrivent vite..) avec une quelconque discrimination ou sentiment de haine vis à vis des homosexuels. Alors pourquoi?
Et bien parce que, à l'heure actuelle, dans notre société, ce n'est tout simplement pas concevable. Il nous faudrait des années, même des décennies de travail, d'éducation, d'évolution... de notre société pour que cette revendication communautaire (c'est ce qu'elle est) se métamorphose en virage socioculturel envisageable.
La France n'y est pas encore prête, qu'on le veuille ou non, comme elle n'est pas encore prête pour la grande mondialisation dont l'Europe n'est qu'un sas de passage "incontournable".
La raison principale: l'équilibre. Du couple pour l'enfant. Puisque quand j'entends débattre du sujet, on affirme sans arrêt que les homosexuels doivent avoir les mêmes droits que les autres, etc.
Or, quasiment jamais, on ne parle de l'enfant. L'enfant objet? L'enfant marchandise? Juste bon à satisfaire les désirs de certains? Ce n'est pas concevable. Donner la vie, donner une chance à un être, a un tout autre sens.
Evidemment, certains heteros sont de biens piètres parents, bien sur, il faudrait réfléchir à cela, aux différents moyens de protéger les enfants, mais ceci est un tout autre débat. Ce n'est surtout pas une excuse valable pour faire n'importe quoi.
Je ne dis pas que les problèmes générés seraient la faute des homosexuels. Je ne dis pas que les homosexuels seraient pour l'enfant des carences affectives.
Mais l'évolution de l'enfant, privé d'un père et d'une mère, et de tout ce qu'ils peuvent représenter, tout ce qu'une mère peut apporter, tout ce qu'un père peut apporter? Différent mais complémentaire. Incontournable. Imaginez l'enfant à l'école! Imaginez! L'enfant est un être trop précieux pour le livrer, j'ai presque dit le condamner, à un tel déséquilibre existenciel! De quel droit le priver de cet équilibre naturel, forgé par des siècles (des millénaires!) d'évolution de l'espèce? Un équilibre auquel il a droit!
Oui, c'est la faute des mentalités, de la société, etc. Mais c'est une donne qu'on ne modifie pas de force. C'est lent, peut être que cela viendra, peut être dans plusieurs générations. Il faut l'accepter. Il ne faut pas chercher à passer en force, ce qui est toujours la pire des choses (comme la tentative de supprimer les états nations). La société pourrait être toute autre, sera peut être un jour toute autre, mais ce n'est aujourd'hui pas le cas.
Je comprends la frustration et les ambitions de certains. Mais ils doivent avant tout penser aux enfants, pas à leur petite cuisine personnelle. Ici les oeufs sont trop précieux pour être cassés, alors réfléchissons. Bientôt nous saurons peut être faire des omelettes sans avoir besoin de casser d'oeufs.
Et le mariage? Il a pour but l'épanouissement du couple et de sa progéniture. Il est donc parfaitement inutile. Pourquoi une communauté qui revendique parfois fièrement (Pride) sa différence exigerait-elle l'égalité?
Heureusement que ceux qui n'éprouvent pas le besoin de hurler au monde entier leur appartenance sexuelle sont les plus nombreux.
Je rappelle au passage les propos admirables de contradiction du ministre Sarkozy sur le sujet:
"On ne choisit pas sa sexualité. Fonder une discrimination sur quelque chose qu'on ne choisit pas, c'est une injustice majeure. Je suis donc pour une union civile homosexuelle".
Et la discrimination positive dont il nous vante sans cesse les mérites, il la fonde sur quoi?
Il ne s'agit certainement pas, dans le cas des homosexuels, de fonder une discrimination (encore une fois les termes réducteurs..), mais d'éviter une fantastique injustice aux enfants susceptibles d'être adoptés.

mardi 20 mars 2007

Les adieux de Jacques


Je ne pouvais pas faire autrement. Il fallait que je revienne sur le départ de Chirac et sur la soirée spéciale que TF1 y consacrait.
Tout était entendu, préparé, bien huilé. Les français avaient été assommés une semaine durant par la pub de l'évènement, au dénouement courut d'avance.
Le discours de ses adieux fut lu avec conviction (en 10 min chrono). Cela rapellait un peu les discours de voeux, prononcés chaque année de la même façon, si ennuyeuse, annonçant à la France une joyeuse nuit de réveillon, ou quelques 500 voitures crameraient dans la bonne humeur.
Après celà, quelques personnalités politiques étaient invitées à réagir à la déclaration de M. Prompteur. Il était impossible de ne pas y adjoindre "le méchant" Le Pen.
Là aussi, du convenu. Du respect. Des interventions "lisses", "dignes", des prétendants à la couronne. Sego et Bayrou ont parfaitement joué leur rôle en respectant la "séquence émotion" habilement mise en scène par TF1. (on sent que l'expérience Real tv paye).
Après l'intervention ennuyeuse de Raffarin, Claire Chazal donne la parole à Le Pen, en direct de Lyon.
Ce dernier taillera en pièce durant la minute qui suit le président sortant, avec sa verve habituelle et ses mots qui font si mal. Il était amusant de voir les têtes des trois autres invités. Un Raffarin égal à lui même, une Ségo qui ne se départit pas un instant de son incroyable sourire de gourdasse inexistante, et un Bayrou touché, qui désaprouve, sourire forcé aux lèvres.
Les attaques ont fait mal. Le Pen, le seul à ne pas être entravé par les "règles" de bienscéance, carcan du système, a parlé juste. "Pas un des candidats de sa propre majorité ne se réclame aujourd'hui de lui". Et vlan! A méditer, messieurs Bayrou et Sarkozy.
"Tout le monde lui rend hommage", l'a coupé Claire Chazal, comme pour lui dire, faites un effort, au moins ce soir!
Eh bien non, "ça n'a aucune importance", a rétorqué Le Pen. Comment le contredire? Ces envois de fleurs convenus aux heures de grande écoute sont si grotesques et ennuyeux...
Ce n'est pas ça que le peuple attend. Ce n'est pas que Chirac se "gargarise d'un certain nombre de formules creuses", ce qu'il fait si bien!
Quand au bilan de Chirac ("supermenteur, corrompu modèle"), jugé "plus mauvais président de l'histoire de la république française", il ne fut pas épargné. Résumant en quelques mots l'étendue du désastre, ce dont Chirac s'est déclaré "fier"(!), Le Pen a remis le doigt la ou ça faisait mal... L'école, la dette, le chomage, la précarité, l'armée, etc.
Et de conclure, superbement, "Mon Dieu, que Dieu lui pardonne!"
Cette intervention martiale, magistrale, a démontré de façon éclatante une réalité. Le Pen, l'homme libre, à la franchise indéboulonable, ne fait pas partie de ceux là, de ceux du système, et ne se pliera jamais à leurs courbettes hypocrites. Diriger la nation, c'est être vrai. Une fois encore, démonstration est faite. Ce soir là, le Pen sentait le vrai, et les autres sentaient sacrément le moisi.

dimanche 18 mars 2007

Identité nationale




Nicolas Sarkozy a été l'objet d'assauts délirants venus de tous les partis (PS, PC..) et des associations de gauche diverses et variées. Sans aucun argument, sans savoir, sans comprendre, sans rien demander, ceux qui s'appliquent depuis des décennies à effacer les traces de l'identité nationale ont stigmatisés les propos du ministre de l'intérieur.


"Le dégoût, la nausée, l'ignoble, la honte..."


Ca, c'est l'indentité nationale pour la gauche.. Sans que Sarkozy n'ait expliqué quoi que ce soit. Alors les biens pensants socialistes de rétorquer: Mais c'est parce que Sarkozy mélange cela (tout ce qu'ils abhorrent) avec l'immigration. Aucun lien, nous dit on. Les immigrés resteront immigrés alors? Pas question!


Concernant la "problématique centrale" à la base de tout dans notre société, on constate avec horreur les ambitions avouées du PS. Faire disparaître l'état nation, et tout ce qui va avec. Ils ont déjà bien commencé le travail, aidés par un Chirac qui allait quasiment dans leur sens.. Or, cela, maintenant, c'est impossible. La France doit rester la France, et elle ne peut être sans grandeur, sans fierté. En France, on assiste à la crise politique, à la crise de représentation, à la crise de tout. Nos élites font elles semblant de ne pas comprendre que tout cela résulte essentielement du fait de l'oubli et de l'abandon de notre "problématique centrale"?


Précisions récentes de Sarkozy:

"Si on ne dit pas à ceux qui vont nous rejoindre "voilà l’identité que vous allez épouser, apportez votre identité mais il y a un socle sur lequel on ne négociera pas", alors on se trompe".


C'est le bon sens même. Qui y a t il de choquant là dedans? La gauche n'y voit pas le communautarisme nécessaire, pour balkaniser et faire disparaitre la France dans une mondialisation sordide, ou nous avons tout à perdre?


Le ministre de l'intérieur à le courage de remettre le plus important au centre de sa campagne, malgré le déversement continu d'inepties venants de ses adversaires (ceux qui pensent qu'on peut être fier -Pride- de son appartenance sexuelle, mais surtout pas de son pays).

Mais il faudra aller plus loin encore que M. Sarkozy dans ce domaine. Il ne faudra plus à l'avenir se courber devant ceux à qui les mots "nation", "patrie" et "fierté" donnent des boutons. Le Pen, qui parle sans entrave, depuis ses terres natales, à donné hier une leçon d'identité nationale, que beaucoup feraient mieux de méditer.


"La nation, ce n'est pas simplement une envie d'être ensemble, c'est aussi un sentiment d'appartenance, d'intérêt commun, de risque partagé. La nationalité, ça s'hérite ou ça se mérite, auquel cas il doit y avoir un échange de volonté, un peu comme dans le mariage".
Que veut précisément Sarkozy: "S'agit-il de donner le droit de vote aux immigrés ?, de promouvoir une immigration choisie ?, de régulariser les clandestins ?, de favoriser la construction de mosquées et la formation d'imams ?"
Pour Le Pen, Le prédident "n'est pas un fonctionnaire élu pour cinq ans" mais "l'incarnation de la Nation française, l'incarnation du peuple français".


Maintenant le peuple se rend compte de tout cela. Il lui manque quelque chose, et il va le reprendre. C'est cette prise de conscience populaire qui sonnera la fin du système actuel, tourné vers le mondialisme. L'effondrement de la gauche, la puissance du FN et le virage à droite de l'UMP en témoignent.

Néo et Anti nazis


La scène se passe dans un bar obscur. Beaucoup de clients, pour la plupart bien éméchés, y sont attablés. Un jeune mec, plutot petit mais large d'épaule, aux gros bras tatoués, est assis avec quelques autres. Il est connu ici. Cet adorateur d'Hitler est bien entamé par l'alcool. Il débite son discours avec conviction à l'assistante indifférente ou gênée. Un punk qui passe par là salue un ami à la même table.
Le skinhead aperçoit le pull "Gegen nazis" du Punk.
Echange d'insultes. Le punk contourne la table. Le nazillon laisse faire. Nouvelles insultes. Le skin se lève. Le punk lui donne un coup de tête (assez minable). Tout le monde observe l'inévitable. Les deux hommes se font face. Dans une danse assez virile, le skin enlève son ceinturon (son rituel) et menace l'autre de mort. Sans conviction, quelques personnes tentent de les séparer. Ils foncent l'un sur l'autre.
L'échange n'est vraiment pas digne du plus minable des combats de boxe. Le punk reçoit de grands coups de ceinturons sur le crane. L'autre quelques petits coups de poings. Ils sont séparés définitivement. Tout deux n'avaient manifestement pas plus envie que ça d'en découdre, mais ils sont maintenant plus que jamais "néo" et "anti". Attitude paradoxale.
A la question: "Mais qui donc est le plus con?" Je répondrai: "Les deux mon cher monsieur!"
L'Allemagne réautorise maintenant les signaux anti-nazis. Franchement, on peut douter de l'utilité de ces insignes. Cela permet aux épaves de la société de mener (ou d'avoir l'impression de mener) un combat. Cela donne un sens à leur vie (on sait que l'être humain marche au sens). Cela les détourne (et les isole) surtout de bien des objectifs contructifs. De plus, on peut parier que ces militants anti nazis parviennent avant tout à renforcer les convictions de leurs antagonistes. Ils se croient opposés. Ils sont en fait semblables.
L'être humain est le seul animal capable de se fabriquer sa propre culture et d'être prêt à crever pour la défendre.

Bayrou l'egocentriste


Le vent. Le mot qui semble le mieux à même de définir le phénomêne Bayrou ou Bayrouisme.
Le leader centriste semble naître en 2007. En effet, il a depuis de longues années fait partie intégrante du système qu'il attaque aujourd'hui. A t il eu une révélation? N'avait-il jamais remarqué cet état de fait? Peut être était il trop imbriqué a ramasser les miettes dans le mouvement et les affaires.
Cet opportuniste aux dents longues vise maintenant plus haut. Il profite de la nulité absolue de la candidate socialiste et des gens qui "ont peur" de voter Sarkozy(trop de travail et de patrie là dedans). Il est formidablement aidé par un incroyable battage médiatique, inhérent à toutes les élections présidentielles(Chevènement, 2002). Les sondages du système le donnent parfois deuxième homme, assurément troisième. On annonce qu'à coup sur il battrait Sarkozy au deuxième tour. Ce serait donc le meilleur pour "lutter" contre l'homme abject de "l'identité nationale". Le réveil sera dur.
Bayrou l'inutile indécis de l'Assemblée (ses interventions n'ont jamais rien changé) n'a récemment pas hésité, du haut de son air de grand penseur et de son ton si admirablement réfléchi et posé, à accuser quelques personnalités d'antisémitisme (Barre, Dieudonné..). Comment peut on aujourd'hui être crédible sur de telles paroles? Pense t il réellement que les gens s'y laisseront prendre?
Et si c'était le cas?
Si jamais François était élu? Avec qui composerait-il? Sans doute pas dans son parti moribond(qui ne dispose même pas de membre chargé des questions sportives). Il a déjà cherché, de gauche (surtout) à droite. Il n'a pas encore trouvé. Je vous laisse imaginer un gouvernement gauche-droite mélangé. Il y aurait assurément du sport.. Et la majorité serait sans doute UMP. Réconciliation? Certainement pas. Ce serait le gouvernement du chaos. Donc Bayrou prendrait la tête de l'UMPS (cette fois parti officiel et inique), et il ose parler d'anti système?
Gageons qu'avec l'équité et les véritables débats, l'homme va vite regagner son rang.

samedi 17 mars 2007

Diabolisation




Lors de mes deux précédents articles, j'évoquais le cas Dieudonné et la fin probable de la diabolisation de Le Pen. Ce phénomène fréquent mérite qu'on s'y attarde. Je prendrai trois exemples de "diabolisés" qui me tiennent à coeur, et tenterai d'analyser le phénomène. Il en ressort que la diabolisation comprend trois grandes phases.


Phase 1: S'imposer.


Quelques phrases ou actes "chocs" suffisent souvent pour se faire remarquer, dans une société ou vous n'avez pas votre place. Ce fut le "détail" pour Le Pen, la fameuse couverture de l'album Herzeleid pour Rammstein, ou la publicité faite autour de la barbarie pour le Freefight. Le processus est donc lancé. On s'indigne, ici ou là, on reprend les propos, on accuse, on condamne. Ca prend vite.

Il y a des idiots qui pensent vous combattre, et qui vous rendent en fait le plus grand des services. Les marges dans lesquelles vous êtes propulsés fascinent et attirent, inutile de le démontrer (Tueurs en série, satanistes...).

Les Stakhanov de l'anti- Le Pen (dédicace au SCALP, Ras l'front, et les autres) reprennent sans jamais vérifier des informations douteuses et les répercutent partout. Ce ramassis d'anti-informations sont ensuite relayées avec complaisance par les grands médias. Difficile de s'y retrouvrer et de connaître la vérité. Dans le flou, les diabolisés progressent, d'abord grâce aux diaboliseurs et à ceux qui adhèrent au mouvement en croyant sur parole la diabolisation. J'ai rencontré un nombre incroyable de néo nazis adorant Rammstein ou Le Pen..

Le Freefight est dans cette première phase. Il se répand contre le gré du système (CSA) et malgré l'interdiction (qui le renforce). Il convient de stratégiquement entretenir le flou et le mythe pour accentuer sa propre prise d'importance. Le talent est évidemment nécessaire, et ni Le Pen ni Rammstein n'en manquent.


Phase 2: Grimper jusqu'aux limiltes.


Cette phase symbolise une première acceptation par la société. Toujours diabolisé, certes, mais important. Le Pen est à la fin de cette phase. La fameuse barrière "blocage" de la diabolisation était symbolisée par ses 15% qu'il mettra du temps à franchir. Maintenant, il grignote petit à petit, au fur et à mesure que la diabolisation tombe.
Cette lepénisation se fait difficilement. Il faut briser les contre vérités biaisant le débat, d'autant plus qu'on a auparavant laissé planer le doute, uniquement pour profiter de la publicité. (Mieux vaux une mauvaise publicité que pas du tout). Ce qui aide à franchir cette deuxième phase est la perte de crédibilité des diaboliseurs.
Quand on traite Sarkozy de fasciste, ou qu'on emploi cette même insulte suprême (la meilleure des diabolisations) à tour de bras, elle perd toute sa valeur symbolique. Beucoup de gens croient encore (sans savoir) pertinement au mythe du Le Pen fasciste. Le travail de dédiabolisation en vue de l'acceptation est donc lent et difficile.


Phase 3: Accéder à la reconnaissance.


Cette dernière phase est la phase d'acceptation (presque) totale. Rammstein à atteint cette phase, et les diaboliseurs (il en est encore quelques uns) sont maintenant eux mêmes dans les marges, et n'ont plus aucun écho.
Le groupe s'est imposé dans le paysage musical, ce qui n'est pas le cas du métal dans la société (encore très marginalisé, contrairement au rap, que l'on a sciemment imposé.) Le jour ou Le Pen sera dans cette phase, il pourra être élu.

2007: La fin de l'obscurantisme?


On peut se poser la question. Après des années de délires anti-Le Pen, peut être est ce à l'occasion de ses présidentielles que le voile de la diabolisation se lèvera. Il semble en effet poindre dans divers milieux les signes avants coureurs du début de la fin du plus grand montage politique dirigé contre un parti et son chef. Certains le reconnaissent déjà à demi mots. "On a agi sans réfléchir". Quelques soutiens jadis improbables font aujourd'hui leur apparition. Le Pen n'est plus sytématiquement la cible des journalistes bien pensants. Il reçoit même les louanges de certains (comme Serge Moati). On accepte de lui serrer la main sans rechigner. Il est applaudi par le public du plateau après certaines émissions (J'ai une question à vous poser, TF1). Mais les mythes ont incontestablement la peau dure.

Le Pen caricature? Non! Le Pen caricaturé!
Discours simplistes? Non! Discours simplifiés!

La construction mythologique autour du FN (permettant à nombre d'associations d'exister) a été le seul argument d'autorité systématiquement opposé à Le Pen. Il semble aujourd'hui sur le point de tomber en désuétude.

Pas qu'on puisse déjà se réclamer partisan du FN sans risquer sa place ou la radiation de certains milieux, non, bien sur! Mais quand même. Peut être que l'on s'approche de l'ère du débat..

Dieudonné, Le Pen...



... Ou les délires de la médiacratie.

Pour des raisons évidentes que je ne développerai pas ici, l'acharnement continue de s'attacher aux pas de l'humoriste Dieudonné.

On a pu le voir récemment en compagnie de Jany Le Pen au Cameroun. Prenaient-ils juste des vacances entre diabolisés?
Non, il ne s'agissait pas de vacances. Pas du tout.

L'action humanitaire qu'ils ont menés dans ce pays si durement touché par la vraie misère aurait du faire l'objet, en tant normal, de toutes les louanges que l'on pouvait adresser à une pareille (et si rare) action. Des dons pour la construction d'un pont et l'acquisition d'un minibus scolaire.

Mais non, au delà de la barrière éthique la plus élementaire, les médias du système critiquent à corps perdu cette initative. A leurs yeux, le "mariage des fascistes" se poursuit. En guise de nuit de noce, Dieudonné et madame Le Pen vont parader devant quelques pygmées morts de faim.
Ouvrez donc les yeux! Ou sont les racistes?

Petit retour en arrière. Tout a commencé quand Dieudonné s'est rendu à la fête des BBR au Bourget, déchainant ainsi sur lui l'hystérie médiacratique en place. Ce coup de maître permit à tous d'apprécier l'ampleur de la furie. On tenta tout pour prouver que l'accueuil du FN était en grande partie hostile. L'humoriste à lui même affirmé qu'il avait été très bien reçu et qu'il le serait certainement moins bien chez les autres (UMPS).

Peu de temps après, le mariage était consommé. Gollnish, Jany et quelques lieutenants du FN se rendent au spectacle de l'humoriste. Nouveau déchainement. On peut lire: Dieudo et Le Pen ne se "quittent plus". Bayrou lui même y va de son avis en affirmant: "Il est venu au BBR chercher l'antisémitisme..."

Et les médias de se rassurer comme ils le peuvent. La femme Le Pen dans une action humanitaire, voilà qui ne colle pas avec ce qu'on voudrait qu'elle soit. (Rappellons au passage qu'elle est présidente d'SOS Enfants d'Irak).
"Elle porte un tee-shirt à la gloire d'un ultra nationaliste russe". Ouf! Elle n'a donc pas changé! Elle est toujours raciste! Mais alors n'a t elle donc pas vu que Dieudonné était Noir?? Eh bien peut être est ce vrai. Peut être n'y a t il que les médias "gentils" qui l'ont remarqué..

Il est aujourd'hui très facile de devenir antisémite, n'est ce pas monsieur Barre? Cela semble bien facile pour jeter dans le même grand sac les véritables opposants du système.

Alors que Dieudonné a annoncé son intention de voter Bové (tiens, pas Le Pen?.. Le divorce?), et surtout pas pour l'UMPS et encore moins pour Bayrou, les matraqueurs médiatiques sont réduits au silence..

Equité



Après la validation par le conseil constitutionnel des candidatures officielles à la présidentielle, la campagne entre dans l'ère tardive et discutable de l'équité.

Il y aura donc parmi les onze ou douze candidats (Bové est encore incertain) une répartition du temps de parole, sous la surveillance du CSA (dont l'inefficacité n'est plus à démontrer). Les temps d'antenne sont tenus d'être rigoureusement les mêmes. Or, le 20h de TF1 semble peser un peu plus que je ne sais quelle émission matinale sur Arte..

Sans parler du retard pris par certains. Nihous s'en plaignait au CSA avec raison. En effet, après le Sarko-Sego, qui reste encore d'actualité d'ailleurs, on a eu droit au Bayrou Bayrou Bayrou (avec même l'apparition du Bayrouisme, ce mot horrible qui sonne aussi joliment qu'un rot de mamy), à qui aurons nous droit?

On peut déjà affirmer que nous n'aurons plus le matraquage (évidemment influent) auquel nous avons eu droit ces derniers jours. Est ce qu'un autre "Bayrou" peu émerger des septs ou huits "petits" candidats? Non, certainement pas. Villiers est archi fini avant même d'avoir commencé. Il ne pourra pas se faire une place sur les terres des puissantes marques politiques que sont Le Pen et Sarkozy. Les "petits", qui vont forcément décoller (un peu) auront juste le pouvoir de faire rater le second tour à leurs "gros". Peut être est ce l'objectif de certains?

Les 500 signatures


La course aux paraphes à prit fin hier. Cette année, l'épreuve des 500 signatures aura atteint des sommets dans le ridicule et l'absurde. Parrainages vendus aux enchères, tirés au sort... etc. Il n'en reste pas moins que quasiment tous les médias et les organismes ayant quelque écho ont annoncé que la "santé" de la démocratie avait "besoin" de Le Pen, et que son absence serait une "catastrophe". (Les mêmes manifestaient contre lui en 2002). Pourtant, dès l'annonce faite du dépot de 535 signatures de maires, les mêmes organismes et médias sont revenus à la charge en annonçant "la fin du faux suspens", ou la "fin de la comédie". Le Pen fait encore sa "victime". Il est vrai que personne n'a reproché à Besancenot ou à Bové de se plaindre.

La réforme concernant ces 500 signatures sera t elle enfin effectuée ou encore une fois oubliée par calcul juste assez longtemps pour que recommence cette comédie républicaine à la française, qui fait beaucoup rire (au mieux) les observateurs du monde entier?

Le Pen en 2002: 2ème tour, 17.79. Gerard Shivardi, qui a eu beaucoup moins de mal à les obtenir, représente le PT. En 2002, Gluckstein (PT) avait réuni entre 0.5 et 1% des voix. Oui, ces états de faits sont rappelés sans cesse, mais vous avouerez qu'il y a de quoi. A quand la réforme profonde des institutions électorales?

Nous aurons sans doute l'occasion d'en reparler avant les législatives, modèle de scrutin usé et manipulé jusqu'à l'os, qui réalise l'exploit de permettre à l'Assemblée d'éviter d'accueuillir le moindre député FN! C'est cette même sous représentation qui poussera les électeurs à aller plus loin pour passer outre cette iniquité scandaleuse.

Création


Ceci est le premier article de mon nouveau blog, exclusivement consacré à l'actualité et la politique. J'espère qu'il vivra vieux et en intéressera quelques uns. Je tiens à préciser que je ne suis affilié à aucun parti ou association politique. Je suis un esprit libre, sans dogme ou maître penseur. Je désire simplement faire partager ici ma vision de certains évènements et les réflexions y ayant trait. Je peu comprendre et respecte moi même toutes les opinions sans exeption. Je souhaite avant tout dialoguer et débatre, le respect et la compréhension s'imposant d'eux mêmes comme des règles préludes à toute communication.
Merci de votre visite, n'hésitez pas à laisser vos remarques, vos réactions ou critiques (constructives de préférence), je suis là pour y répondre. Je suis partisan de la liberté totale d'expression mais elle est illégale en France, je vous invite donc encore une fois à respecter la loi de la République.